¡ Holá Todos !

Ici vous trouverez tout ce qu'il vous faut savoir sur le Nicaragua et ce que j'y vis... et c'est pas triste !! J'y suis depuis le mois de Septembre 2007 et jusqu'en Aout 2008.

Je m'appelle Maxime, et je travaille en tant que volontaire pour une ONG appelée blueEnergy, basée a Bluefields.

Ce blog est fait pour vous, mais merci de LAISSER UN COMMENTAIRE, car un post non commenté, c'est comme s'il n'était pas lu...

Pour lire dans l'ordre chronologique, il faut commencer par la fin et lire de bas en haut.

enJoy...

jeudi 31 juillet 2008

Bugs

Toujours en mode plagia, mais cette fois-ci j’ai au moins fait l’effort de faire la traduction depuis l’anglais. Un petit post rédigé par Maya et qui décrivait assez bien un des aspects omniprésent et récurrent de la vie quotidienne ici : les insectes. Vivre ici au milieu de ce climat tropical, c’est vivre au milieu de BEAUCOUP d’insectes. Cela va de la fourmi quasi invisible à l’énorme fourmi rouge dont la morsure vengeresse fait mal pendant 5 minutes. Du tout petit scarabée aux ailettes vertes à la gigantesque blatte de la taille d’un téléphone portable.

Au petit déjeuner, en attrapant le pot de miel, vous sentez que votre bras est immédiatement couvert de petites créatures à peine visibles. Avant de se servir en sucre, il faut sortir la grosse fourmi noire qui est morte d’une overdose de glucose. A table, il faut constamment faire de grands gestes pour éloigner les innombrables mouches qui se ruent sur votre assiette et votre verre de "fresco", pour y glisser gentiment leurs bactéries. Si vous ouvrez le placard sous l’évier, pour attrapez une poêle, vous assistez à une course de blattes qui tentent de se mettre à l’abri. Il arrive aussi que votre pile de T-shirt soit couverte d’un jour sur l’autre par un réseau inextricable de toiles d’araignées. Bon et bien sûr, les pires sont les moustiques…

Les insectes font parties intégrantes de la vie ici. Si vous abandonnez votre bouffe sur une table plus de 5 minutes sans la couvrir, c’est un sacrifice que vous faites au Dieu des insectes. Si vous commencez à cuisiner le soir sans avoir préalablement enfilé un pantalon, des chaussettes et des chaussures, vous commencerez très vite à danser de façon ridicule pour essayer de faire fuir la horde de moustiques qui se régalent sous la table.

A plus grande échelle, les insectes détruisent les choses à une vitesse surprenante, par ici. Ainsi, le bois est dévoré par les termites, tout endroit délaissé est envahi par des nids de guêpes, frelons, et autres insectes que l’on préfère contempler derrière un vitrage blindé, et il n’est pas rare de voir des colonies de fourmis faire disparaître des plantes en une heure. En bref, c’est la jungle, ici !

samedi 26 juillet 2008

Il y a, il n'y a pas...

Mes chers lecteurs, me voici en proie à une crise soudaine de manque d’inspiration, mais comme je ne veux pas vous laissez plus longtemps dans l’ennui ou l’expectative, je vais me livrer à un plagia/medley de blogs divers et variés. J’espère que vous ne m’en voudrez pas…
Je me suis aperçu que ma description de Bluefields faite dans de précédents articles (je vous laisse vous y reporter) était loin d’être complète. Voici, en complément, un remaniement d’un article écrit par Stéphanie en Janvier 2008, dans un style que j'avais beaucoup apprécié :
  • il y a des maisons en béton et beaucoup de maisons en bois
  • il y a de l’eau courante, mais c’est pas fréquent
  • il n’y a pas d’eau courante potable nulle part
  • il y a de l’électricité et des pannes d’électricité
  • il n’y a pas de magasin en libre service
  • il y a du riz, de la farine et du sucre dans les magasins
  • il y a des vers dans la farine et des fourmis dans le sucre
  • il n’y a pas de chocolat, ou alors il faut bien le chercher
  • il y a des voitures, mais pas beaucoup et c’est presque toutes des taxis Hyundai Atoz (grosso modo des twingos qui marchent pas, je vous l'avais déjà expliqué, ça...) ou alors quelques gros pick-up super chers et super bien gardés, et des camions de livraisons
  • il y a de l’essence, à peu près aussi chère qu’en France
  • il y a donc beaucoup de piétons
  • il n’y a pas de feux de circulation
  • il y a une pizzeria
  • il y a un magasin de téléphone portable
  • il n’y a que des CD et DVD piratés vendus dans la rue par dizaines
  • il y a beaucoup de grilles, de portails en fer forgé et de barbelés autour des maisons
  • il n’y a pas d’industrie
  • il n’y a quasiment aucune source d’embauche à part le commerce local, d’où le fait que l’on trouve sans arrêt des gens qui ne foutent rien dans la rue toute la journée.
  • il y a des bateaux pour rejoindre le reste du pays
  • il n’y a pas de touristes à part quelques fous (« gringos locos »)
  • il y a des bananes, des plantains, des mangues, des fruits de la passion, des papayes, de l’ananas, des noix de coco, du melon et des pastèques
  • il y a des pommes à 1 euro (la pomme)
  • il y a de la musique (beaucoup, et fort)
  • il y a des poules et des cochons qui se promènent
  • il y a des vendeurs de pati caliente et de quesillo qui crient dans la rue
  • il n’y a pas d’égout
  • il y a beaucoup de puits pollués
  • il n’y a pas vraiment d’hôpital mais il y a la croix rouge
  • il n’y a plus de jolies maisons comme autrefois (avant 1988)
  • il n’y a pas de théâtre
  • il y a un cinéma, mais qui ne marche plus
  • il y a des salles de billards, avec des billards pas plats et des queues pas droites
  • il y a des restos qui servent d'excellents fruits de mer
  • il y a beaucoup de klaxons et de chiens qui aboient
  • il y a une poste mais il n’y pas souvent de courriers
  • il y a des livreurs de lait, de crevettes, de poissons, de gibier, d’eau, de charbon, de fruits, de légumes… qui beuglent à votre porte tous les matins

vendredi 18 juillet 2008

Foot, Bouffe, Batterie !

Le moral est revenu au beau fixe ! Depuis le retour de vacances de Guillaume, alors que je m’attendais à une surcharge de boulot, comme à chaque retour du patron, tout va pour le mieux. Il pleut moins, donc ma chambre et mes fringues ne sentent plus trop le moisi, je peux aller courir le matin, et le boulot m’occupe toujours autant, donc je ne vois pas trop le temps passer.
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Nous avons accueilli un nouveau volontaire, Loïc, qui vient renforcer les rangs du camp français. Toulousain d’adoption comme moi, puisqu’il vient de l’ENSEEIHT, il est venu, sur les conseils de Marie, notre gourmande de service, avec une valise pleine de pâtés, tapenades, saucissons et autres bouteilles de vin. A peine arrivé, il s’est donc fait gentiment dévalisé par Julie et Marie qui ont décidé, puisque c’était le 14 juillet, de se faire un beau gros repas français. Je ne reviendrai pas sur le repas, mieux vaut vous reporter aux blogs de Marie, Maya, Stephanie ou Julie, ou encore à mon article du mois de Novembre, mais sachez que ça m’a quand même fait du bien. Sinon, comme je vous l’avais dit, Lynn et David sont revenus de Monkey Point pour mieux y repartir, et c’est sympa de discuter avec eux de ce qu’ils ont vécus pendant ces 35 jours passés là-bas ; Lynn est vraiment marrante quand elle nous raconte comment s’évadaient leurs poules, et comment ils devaient leur courir après dans toute la communauté, ou quand elle nous raconte ses aventures avec les gamins ! Et en fin de compte, la compagnie des américains n’est pas si désagréable que cela.
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La "cancha" sur laquelle nous jouons
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La présence de Lynn et David a également relancé les parties de football avec les ouvriers. Je m’étonne de ne pas en avoir parlé avant. Il y a un terrain de hand en béton, couvert, juste à côté de l’atelier, qui est d’ailleurs éclairé grâce aux turbines de l’Inatec, sur lequel nous jouons de temps en temps. Il n’y a aucune régularité, on joue quand quelqu’un se décide à demander "¿Eh, jugamos, hoy?", et qu’il y a suffisamment de monde, que les ouvriers n’ont pas de rendez-vous (que je soupçonne d’être imaginaires, dans la plupart des cas…), et surtout, surtout, il faut que Gerson soit motivé. Car quand Gerson ne joue pas, personne ne joue. C’est comme qui dirait un peu le chef de file du mouvement footballistique de l’atelier, le Gerson. C'est aussi sûrement l'un des joueurs le plus violent, mauvais joueur et mauvais perdant que je connaisse, mais comme on n'a pas le choix, il faut bien faire avec. Mais en ce moment, avec Lynn qui a fait du football depuis qu’elle est toute petite, avec les ouvriers de Guillaume qui viennent jouer pieds nus, mais qui sont trop forts quand même, et avec un Gerson survolté par tant d’affluence, on se régale.
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Hier nous avons fait un petit tournoi avec 3 équipes de 5, et nous avons joué au moins 2 heures et demi sans voir le temps passer non plus. Autre événement sportif, l’arrivée de Pedro, un équatorien, qui est détenteur d’un MBA en économie/finance, et qui vient pour 6 mois aider blueEnergy dans la rédaction de son business plan. Quel rapport avec le sport me direz-vous ? Et bien, Pedro va courir tous les matins, et c’est justement ce qu’il me fallait pour me motiver à y aller plus souvent ! Dernière nouveauté bien sympathique, Donald, un des artistes du coin, pote de Guillaume, me file des cours de batterie gratis dans la maison du voisin. Que demande le peuple ? Bref, sport, musique, bonne ambiance et bonne bouffe, ça va mieux !

vendredi 11 juillet 2008

Quelques news en vrac…

Pas grand-chose de nouveau à raconter. Je suis toujours au milieu de divers champs de bataille (NetSuite, 12’ Manufacturing Manual, et rédaction de mon rapport de stage). Je ne vais pas plus m’étendre là-dessus, de peur de recevoir une autre pluie d’insultes (quoique Marco est parti en road-trip en Australie, ça aurait pu passer… peut-être…).
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Bref, quelques petites news en vrac. La semaine où François et Sébastien nous ont quittés, l’un pour de bon, l’autre temporairement, et avant que Marie ne rentre, j’étais le seul Français dans la baraque, à part Julie, qui n’était pas souvent là, puisqu’elle reste de plus en plus souvent dans son petit « chez elle », dans la casa de protocole. J’étais donc entouré de Christian, Phil, Josiah, Maya, et Stephanie, seul face à la déferlante de « gringos » pour défendre la France ! Heureusement, Marie est arrivée à la rescousse, mais cela n’a pas duré longtemps : Lynn et David sont de retour de Monkey Point, pour une petite coupure au milieu de leurs deux mois de vie là-bas. Charles ! Reviens-nous vite ! Bref, en ce moment, à part avec vous, mes très chers lecteurs, je parle et écris beaucoup plus en anglais et en espagnol qu’en français ! Et oui, tous mes rapports sont en anglais, et tout ce que je demande comme précision à l’atelier se fait en espagnol, avec post-traduction en anglais. Pratique, non ?
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Autre chose, François (pas celui qui vient de nous quitter, celui d’avant !) m’a fait parvenir les sources LaTeX de son rapport, ce qui m’a permis de copier allègrement une bonne partie de sa mise en page, et puis, soyons honnête, quelques uns de ses paragraphes ! Voilà, rien de très passionnant, donc, on ne peux pas vraiment dire que je profite à fond de Bluefields, en ce moment, assis toute la journée devant mon ordinateur… Aujourd’hui, j’ai quand même réussi à m’incruster chez le voisin pour aller jouer un peu de batterie, c’était stylé. Je vais refaire une tentative demain !

dimanche 6 juillet 2008

Saint Gilbert, priez pour nous !

François a quitté Bluefields hier après 6 mois de bons et loyaux services, et un très gros boulot effectué sur la Wind Study. blueEnergy le remerciera sûrement pour ça (et encore, c’est pas sûr, la Wind Study pourrait être amenée à disparaître, aussi stupide que ça puisse paraître…), mais de mon côté, j’aimerais le remercier pour tous les bons moments que nous avons passé pendant ces 6 mois, et puis plus particulièrement pour ça :
.François nous a amené Gilbert jusqu’au Nicaragua, et avec lui (à partir de maintenant, il faut lire l’article avec l’accent de Toulouse, heing ?) l’espoir d’implanter une nouvelle religion, le rugueuby, comme on l’appelle, en terre nicaraguayenne. Ce ballon aura pas mal voyagé, entre Paris, Madrid, San José, Managua, Bluefields, Monkey Point, Punta de Aguila (son apogée, j’y reviendrai), et de nombreuses fois sur la plage d’El Bluff. Même si je suis encore à cent lieux d’être canonisé par le pape du rugby (j’ai nommé Alexandre Le Bris) pour avoir converti ces incultes base-balleurs et autres footeux de nicas, ça nous a permis de passer de bons moments, notamment avec les gamins. J’ai failli consacrer un article à une partie mythique de toucher sur la grande plage de Quinn, à Monkey Point, avec pleins de gamins, Julie, Lynn, David, Charles et Octavio. C’était magique de voir tous ces gamins laisser tomber leur ballon de foot pour aller tâter le cuir et aller mettre le cochon dans le maïs sans se faire rattraper par la patrouille (ouh là, je me laisse un peu aller, là…).
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Alvaro, nommé capitaine de son village...
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Le miracle s’est reproduit à l’arrivée à Punta de Aguila, avec notamment Alvaro, qui s’est jeté sur le ballon alors que la panga avait à peine touché le sable. S’en sont suivies des heures de passes entre eux, sans arrêt, avec une progression impressionnante : en moins de vingt minutes, ils faisaient déjà tous des passes vissées, des deux côtés, avec une aisance déconcertante.
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Et hop, une passe vissée parfaite !
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Le XV de Punta !
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Je pense que je leur laisserai le ballon au prochain trip à Punta. Pas plus tard que cette après-midi, une nouvelle fois sur la plage d’El Bluff, j’ai réorganisé une petite partie avec des gamins qui m’avaient sauté dessus et m’avaient fait un gros placage à trois, avant de s’enfuir avec le ballon en faisant des crochets dans tous les sens. Vraiment impressionnants les minots ! Vous êtes toujours en train de parler Toulousain dans votre tête ? Bien. J’en profite au passage pour féliciter le Stade pour son 17è bouclier de Brennus. J’espère que Pierre-Eloi n’est pas trop déçu d’avoir vu l’ASM perdre sa neuvième finale de Top 14. Merci encore François, tu m’as sauvé de la déprime footballistique, tu as redonné de l’espoir dans ma vie, et puis comme ça, j’arriverai pas complètement paumé sur un terrain l’an prochain. Spéciale dédicace à nos séances de passes foireuses sur la Vuelta San Pedro !

samedi 5 juillet 2008

Mais il est jamais content celui-là !

Depuis mon retour à Bluefields, déjà sous des trombes d’eau (et je n’avais bien sûr pris aucun vêtement de pluie, pour conjurer le sort à NYC et n’avoir que du beau temps, ce qui n’a pas trop mal marché…), il ne s’est pas arrêté de pleuvoir. Apparemment, cela dure même depuis mon départ, il y a 15 jours. Quand j’ai retrouvé Julie, Maya et Stephanie à Managua, et qu’elles m’ont annoncé ça, je trouvais ça cool. Rappelez-vous les pénuries d’eau successives que je vous avais décrites, et ma joie de retrouver les pluies diluviennes et remplisseuses de tank, synonymes de douches à volonté, etc. Je me disais que ça serait cool, car je ne me voyais pas, mais alors pas du tout, revenir aux « bucket showers », après avoir goûté de nouveau au luxe et au bonheur des douches chaudes à New York. Mais là je dois avouer qu’après trois jours de déluge, sans pouvoir quitter la maison sous peine de noyade assurée, enfermé dans le bureau à débrancher notre inverseur pour se mettre en mode « back-up » au moindre éclair, de peur d’en recevoir un et de tout cramer nos ordinateurs, je commence à en avoir vraiment marre… Le pire (ou le meilleur, diront certains…) c’est que la connexion Internet par satellite a la fâcheuse tendance de lâcher dès qu’il fait trop moche, et donc, je ne peux plus réellement avancer dans mon travail dans ces moments là… Il y a deux jours, il y a même eu une coupure d’Internet et de tous les réseaux de téléphonie mobile dans tout le pays. Il semblerait qu’au Nicaragua, on ait du mal à trouver le juste milieu…

vendredi 4 juillet 2008

Encore un peu de NYC...

Bien, sous la pression familiale, je vous mets quelques unes photos de plus de mon séjour à New York. Désolé, sœurette, je n’ai pas pris de limousine en photo (ni en vrai d’ailleurs…), mais j’en ai vu beaucoup. Mes potes new-yorkais (donc blasés…) m’ont même traité de sale touriste quand je continuais à m’ébahir devant ces engins…
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Vue du sud de Manhattan, depuis le toit du GE building (Rockefeller Center)
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Le très célèbre, et toujours bondé, Times Square (intersection de la 7è et de Broadway)
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La Bourse... Forcément...
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Petit clin d'oeil (aéroport de Miami)
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En bonus, je vous mets deux petits panoramiques, pris respectivement depuis l’île de la Statue de la Liberté, et depuis le sommet du Rockefeller Center.
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Merci encore à tous mes lecteurs pour leur assiduité. Continuez à me laisser des commentaires, même si ça n’a rien à voir avec l’article commenté (si c’est juste pour donner des news, c’est parfait aussi !). Martin, ton absence sur la toile va faire mal...

mardi 1 juillet 2008

New York avec la Bouliste

Me voici de retour à Bluefields, pour mes deux derniers mois (mes 7 dernières semaines, en fait… courage, Mum !), après une semaine passée à New York City avec mes potes de Toulouse. Une semaine, qui était déjà classée dans la colonne « anthologie » avant même de commencer, et qui a complètement répondu aux exigences qu’on attendait d’elle.
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Max, qui essaye de prendre le taureau par la corne...
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Ce fut tout simplement inoubliable. En passant par la séance de yoga gratuite au beau milieu de Times Square, par les visites de musées, du « Top of the Rock », par les balades toutes simples dans les rues de Manhattan, et puis les séances de shopping bien sûr, sans parler des soirées avec tout le monde réunit…
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Je vous conseille d'aller voir un Musical Show sur Broadway. Si vous aimez l'humour des Monty Python, choisissez "Spamalot", c'était vraiment hilarant !
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Cet avant-goût de retrouvailles toulousaines était bien sucré, et risque de rendre les retrouvailles bluefileños bien amères…

Où je suis passé pendant cette année...


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