¡ Holá Todos !

Ici vous trouverez tout ce qu'il vous faut savoir sur le Nicaragua et ce que j'y vis... et c'est pas triste !! J'y suis depuis le mois de Septembre 2007 et jusqu'en Aout 2008.

Je m'appelle Maxime, et je travaille en tant que volontaire pour une ONG appelée blueEnergy, basée a Bluefields.

Ce blog est fait pour vous, mais merci de LAISSER UN COMMENTAIRE, car un post non commenté, c'est comme s'il n'était pas lu...

Pour lire dans l'ordre chronologique, il faut commencer par la fin et lire de bas en haut.

enJoy...

samedi 31 mai 2008

Hiver

Rappelez-vous, le 1er Mai, je vous disais « La saison sèche commence à toucher à sa fin ici ». Et je vous racontais tous les déboires que l’on avait ici avec le manque d’eau, le puits, la pompe, les douches au seau, etc. Bien je m’étais un peu gouré quand à la proximité de l’arrivée de la saison des pluies, puisqu’on a bien dû galérer trois semaines de plus avant que les premières gouttes ne se décident à nous tomber sur la tronche. Néanmoins, voyant ces gros nuages noirs arriver, avec Charles on a décidé de nettoyer le tank et les gouttières, qui étaient tout sales après des mois de non utilisation ou de remplissages douteux. Armé d’un balai, d’un seau, et d’une machette, j’ai donc joué aux équilibristes sur le toit en zinc de la maison, afin de sortir toutes les feuilles, branches et autres saloperies des gouttières, d’une part, et d’élaguer le palmier et le manguier responsables desdites feuilles dans les gouttières d’autre part. Charles quand à lui s’est armé de son maillot de bain, d’une brosse et d’un seau d’eau chlorée, et le temps de vider le tank, ce qui n’est pas une mince affaire, il s’est fait une petite baignade/nettoyage jusqu’à ce que la moindre trace de saleté soit évacuée par la vidange et qu’il ne reste qu’une saine odeur de propreté dans le tank. Ça donne ça en image :
.
Le niveau est bas, et Charles commence à fatiguer un peu...
.
Petite réparation en vue d'une meilleure collecte
.
Et voilà ! Plus une trace de feuille !
.
Cet effort ne fut pas vain, puisque deux jours plus tard, une saussée nous tombait dessus. J’avais oublié ce que c’était que la pluie ici, et ça m’a rappelé les bons moments des premiers mois. La pluie, ça ne rigole pas ici. On a mis une petite matinée à vider le tank, il s’est rempli en moins de temps qu’il ne faut pour dire « ¡Viene la lluvia! » (« La pluie arrive ! »). Le truc super cool que j’avais un peu oublié, c’était les vraies douches, pas au seau, mais avec une pomme de douche et de la pression. La dernière en date remontait à mon séjour au Costa Rica, début Mars. Autant vous dire que c’était orgasmique ! Prochaine étape : avoir de l’eau chaude. Je pense que ce sera pour New York. Autre conséquence de cette pluie diluvienne : le niveau du puits s’est mis à augmenter furieusement, menaçant d’engloutir la pompe ! Nous avons donc été contraints de la sortir avec Sébastien. Le point négatif, c’est qu’on avait bien lutté pour l’installer. Le point positif, c’est que les seaux tombés au fond vont remonter tout seul !
.

La pompe est parée à passer l'hiver. C'est ainsi qu'on appelle la saison des pluies ici... Je vous rassure, on n'a pas vraiment froid non plus ;-)

PS : 51ème article... ça y est, le compte est rond !

lundi 26 mai 2008

Non, non, vous ne vous êtes pas trompés de blog

J'ai juste changé le "layout", parce qu'il paraît que les écrans noirs, ça permet de sauver de l'énergie... un peu comme utiliser "Blackle" à la place de "Google" comme page d'accueil de votre navigateur. J'espère que ça restera lisible...
***
Voilà, c'est tout. Bon, j'en profite pour dire un grand, que dis-je, un immense merci à tous mes lecteurs, qui continuent de me motiver à vous faire rêver, et à vous en mettre pleins les yeux jusqu'au bout de mon voyage, et qui rajoutent chaque fois un petit point rouge sur la carte du monde des mes lecteurs... Je ne saurais vous encourager plus à me LAISSER UNE PLUIE DE COMMENTAIRES, car un article non commenté est comme un article non lu pour moi. Alors ne serait-ce que pour formuler une remarque, un conseil, un compliment ou encore une insulte (euh... pas trop quand même siouplait !), ... c'est gratuit, ça mange pas de pain, et c'est franchement pas compliqué et pas long. Alors, faites vous plaisir, lâchez-vous !
***
Merci encore. By the way, j'ai mes dates de retour en France : mon avion atterrit à Paris le 19 Août à l'aéroport Charles de Gaulle. Je pense rester quelques jours à Paris avant de descendre à Toulouse pour ma soutenance de stage et ma troisième année à Supaéro. Si vous êtes dans le coin fin Août, donc, n'hésitez pas à me contacter.
***
Bisous !

samedi 24 mai 2008

Petit update pour Monkey Point

J'ai fini par dégoter une photo du fameux trône de Monkey Point ! Le voici, pour le grand plaisir des yeux... et des narines :
.
Le seau à côté, c'est pour le PQ, car au Nicaragua, et dans toute l'Amérique Latine, apparemment, "you don't flush the toilet paper !". Il manque le couvercle du trône, pour que ça fermente mieux "a dentro"... Plus sérieusement, j'en profite pour signaler à tous que les toilettes sèches, ça marche très très bien, et que si c'est bien fait, il n'y a aucune mauvaise odeur. Le truc, c'est que normalement, il faut terminer en couvrant avec de la chaux, ou bien de la sciure, ou des écorces de riz. Bon, après, c'est toujours difficile d'éviter les cucarachas (cafards) et autres bestioles en tout genre, dans les communautés... Petite anecdote (de Kahkabila, mais c'est pas grave) : Ben a délogé quelques chauves-souris du fond du trou, en faisant ce qu'il avait à faire... Heureusement, il était debout, et il a pu prendre ses jambes à son cou !

vendredi 23 mai 2008

Petite leçon d'anglais créole...

Après une semaine passée dans les communautés de Monkey Point et Punta de Aguila, je me sens obligé de vous faire partager ce que j’ai appris de l’anglais créole parlé là-bas, à force de conversations et d’écoute. Je ne connais pas le créole des Antilles, je ne sais pas si les Français ont du mal à le comprendre, mais même mes collègues Lynn et David, américains pur souche, ne comprenaient pas toujours tout ce qui se disait. Une chose est sûre, si vous n'étiez pas bons en anglais à l'école, que vous vous trompiez souvent dans les auxiliaires et les "s" de la troisième personne, peut-être serez vous excellents en créole. Explications :

  • Première chose, les mots sont beaucoup moins détachés qu’en anglais traditionnel. "What happened ?" se prononce ainsi "Whaâpen ?"
  • Deuxième point récurrent, une phrase sur deux se termine par "boy", prononcé "bouaille".
    Les mots comportant "th" seront prononcé "t", exception faite de "the" ou "there", qui seront plutôt prononcés "di" et "dière". Exemple : "everyting is oké down dière, bouaille !"
  • De la même façon, le "ttle" devient "kky".
  • "Next" remplace "Other" ou "Another".
  • Les auxiliaires et les "s" de la troisième personne sautent dans 99% des cas. De même "were" n'existe pas : on n'utilise que "was".
  • Les pronoms sont utilisés de manière bien curieuse. Je ne suis pas sûr d'avoir tout saisi (mais existe-t-il des règles de créole ?!), mais il semble que des pronoms like "us" ne soient pas utilisés. "Him" remplace "He" quasi systématiquement, mais "She" reste "She". "Them" remplace "they", "me" remplace "I", parfois. On dira donc "Them just like we" pour "ils sont comme nous".
  • "Ask" est prononcé "Axe".
  • Le "a" n'est pas prononcé à l'anglaise, mais à la française. On ne dit pas [smole] pour "small", on dit [smÂle]. On ne dira pas non plus [wodeur] pour "water", mais [wÂ-tÂ].
  • Autre curiosité de prononciation qui peut surprendre le novice : les mots comme "now" [naoh] ou "know" sont prononcés "noh" de façon équivalente. Ainsi "non, on y va", se prononce "noh, let's go noh".
  • "That" est remplacé par "so".
  • Les mots ayant une terminaison en "-ation", ou juste "-tion" sont prononcé d'une manière bien difficile à expliquer. Je suis sûr que Martin ou tout autre amateur de reggae qui lirait ces lignes pourra m'aider à expliquer cela en laissant des commentaires. En gros "communication" se prononce plus ou moins [comiounicaéshione].
  • Une particularité de Monkey Point, quoique ce n'est pas sûr, c'est peut-être tiré de l'héritage jamaïcain (prononcez "jéméïkân") : le poste militaire, le gouvernement, ou toute autre forme d'autorité est appelée "Babylon".
  • Et le meilleur pour la fin : l'emploi de "All right". Il peut tantôt signifier :
  1. bonjour
  2. au revoir
  3. ok
  4. tout va bien
  5. ça va ?
  6. bon, d'accord ("Âl right, dien...")

Voici donc quelques exemples qui récapitule un peu tout. "Salut, je prends le petit seau pour aller chercher un peu d'eau" se dira "Âl right, I takin' di smâll bucket to get some likky wÂta". "Touche pas mon seau, casse toi !" devient "No touch di bucket, get your ass !". "Ils viendront un autre jour, ils ont appelé le poste militaire" se traduira par "Them come di next day, them call to di Babylon".

Et en bonus, un petit enregistrement de Ricardo, un type de Monkey Point, que j’ai enregistré, histoire de vous donnez un réel aperçu audio de comment ça sonne :
http://maxime.goursaud.googlepages.com/WS111527.WMA

Monkey Point, épisode III

Je rentre d’une semaine passée entre Monkey Point et Punta de Aguila, deux communautés au sud de la R.A.A.S. Une troisième visite à Monkey Point, après celles de Novembre et de la Semana Santa, une première pour Punta de Aguila. J’ai donc fait le tour de toutes nos installations ! Ce fut un sacré voyage à organiser : 13 personnes au début, 2 pangas, une quantité impressionnante de bouffe, d’eau, de sacs, matelas et autres moustiquaires à emporter… Un vrai défi logistique, destiné en partie à mettre à l’épreuve le procédé que l’ai mis au point pour systématiser l’organisation de ces voyages dans les communautés. 13 personnes donc, puisque nous sommes partis avec Guillaume et 2 copains à lui, français, venus au Nicaragua pour faire un documentaire sur l’histoire de blueEnergy, 5 volontaires, dont deux nouveaux, Lynn et David, un couple d'américains qui vont passer deux mois complets à Monkey Point, 3 femmes de l'université de l'URACCAN, venues faire une enquête sociologique avec Julie, Octavio de l'atelier, et enfin Maurice, beau-père de Guillaume, venu en simple touriste.
.
David, ancien bartender avec Guillaume, a monté sa propre boîte de production
.
Xavier est réalisateur et caméraman
.
Un troisième ami de Guillaume, Quentin, venu pour les prises de son, s’est malheureusement bloqué le dos et a été contraint de rester se reposer à Bluefields. Nous sommes donc partis à 2 pangas, non seulement puisque nous étions beaucoup et bien chargés, mais aussi pour permettre au film crew de prendre des prises de ce qu’est un voyage en panga. Ceci nous a donné l’occasion à moi et Charles de faire les malins à l’avant de notre embarcation, pendant que David et Xavier remplissaient respectivement leur appareil photo et caméra.
.
.
C'est ainsi que Charles s'est offert son surnom de "Machete Man"...
.
J’ai sûrement déjà décrit la vie dans une communauté, mais un petit rappel ne fera pas de mal, surtout que chaque communauté possède ses propres particularités, et cette semaine à Monkey Point fut bien différente de celle passé à Kahkabila en Octobre. Par exemple, à Kahkabila, j’avais été logé dans une des meilleures maisons de la communauté, en béton, alors qu’à Monkey Point, nous vivions là-dedans :
.
.
L'intérieur : la cuisine
.
Quand je suis venu en Novembre, la partie qui a l’air la plus récente n’existait pas, il n’y avait que la cuisine (partie la plus ancienne). Dans une communauté, la cuisine se fait au feu de bois, bien entendu, ce qui signifie qu’il faut se couper son bois à la hache chaque matin. Démonstration par Charles :
.
.
La douche est bien entendu au seau, mais en ce moment, on a l’habitude (vous ai-je dit qu’il n’a toujours pas plus la moindre goutte ?), et l’eau pour boire doit être cherchée à la source, à l’autre bout de la communauté, puisque les puits ne sont pas très dignes de confiance. J’ai malheureusement oublié de prendre une photo des toilettes, mais ce sont des toilettes sèches, avec juste un trône en ciment. La vie sauvage donc, mais aussi la vue sauvage… Je vous laisse admirer…



C'est sûr que vu comme ça, la vie paraît moins difficile, là-bas...

Pearl Cays, épisode III

Juste un petit article pour raconter qu’au début du mois, quand Lâl, Matthieu et Maïté (l’équipe active de bE France) sont venus nous rendre visite, nous nous sommes fait une journée de tourisme aux Pearl Cays (ou Cayos de Perlas). Il y avait aussi Andrea, une consultante canadienne spécialiste de l’eau, déjà venue quelques jours en Février, et de retour cette fois-ci pour animer un workshop sur l’eau avec Bruno. Nous étions donc moi, Charles, François, Lâl, Matthieu, Maïté, Andy, Stephanie et Claude, une québécoise rencontrée en chemin et embarquée pour l’occasion. Au programme, plage, soleil, cocotiers, hamac, natation synchronisée, et rugby et pétanque de noix de coco ! Récit en image, comme le disent si bien les journalistes :
.
Mais quel beau gosse...
. Matthieu, coincé entre Maïté et Claude

Moi et Andy en plein show

Essai transformé par Matthieu

J'ouvre une coco pour jouer à la pétanque avec

François, en pleine concentration

Lâl, pas moins concentré !

Charles, toujours à fond...

Toute l'équipée sur le départ

lundi 5 mai 2008

Max au pays des Jackys

Cet article est dédicacé à Florent Carrio, montpelliérain et jacky de son état. Non, Florent, Montpellier n’est pas la capitale du Jackysme : c’est Bluefields ! Joyeux Anniversaire !
.
Cet article est par ailleurs sûrement celui auquel je pense depuis le plus longtemps. Il est le fruit d’une longue collecte de photos, vidéo(s), et remarques sur l’activité dominante chez les taxis de Bluefields, et du Nicaragua en général. Vous l’aurez compris, cet article, comme son titre l’indique, évoque l’impressionnante propension qu’ont les Nicas à devenir des Jackys. Si vous arrivez un jour à Bluefields, que ce soit par l’avion, ou par voie terrestre, vous allez forcément vous faire harceler par une bande de taxis à la descente de l’avion/bateau.
.
Le parking de l'aéroport
.
Premier choc : tout les taxis sont pareils. Enfin, pareils… disons que c’est le même modèle de voiture : une Hyundai ATOZ, qui normalement (dans le monde réel), a cette tête là :
.
.
Mais bon, si tous les taxis étaient les mêmes, ce serait pas marrant. Aussi, le taxi bluefileños moyen a plutôt cette allure :
.
Celui-ci, c'est Tauro
.
ou encore comme ça :
.
.
.
.
Bien sûr le jacky de Bluefields ne s’arrête pas à juste repeindre sa carrosserie, ou encore changer ses jantes, et ajouter des ailerons partout. Tout est dans l’art de l’accessoire, que ce soit changer son volant, ajouter une boule dessus, changer ses essuie-glaces pour en mettre des nouveaux en métal chromé, ou encore refaire la décoration de son tableau de bord. Voyez plutôt :
.
Des accessoires toujours plus imaginatifs, du plus kitsch...
.
... au plus sophistiqué (notez les cadrans pour l'assiette du véhicule !) ...
.... en passant par le plus enfantin !
.
Enfin, un aspect que je ne pourrais malheureusement pas bien décrire en images, c’est le fait que le jacky écoute du reggaeton à fond les bafles, bafles qui occupent parfois tout le coffre…
.
L'un de mes préférés, que j'aime à surnommer...
.
... la Batmobile !
.
Chose intéressante, le jackysme s’est étendu aux vélos, puis en fait à tout type de véhicule. En me baladant avec Rémi dans le reste du pays, nous avons croisé un nombre incalculable de voiture, bus, camions et même des sortes de rickshaw décorés du pare-brise aux jantes.
.
Ça, c'est le vélo de Gerson, un des gars de l'atelier
.
Un type rencontré dans la rue... Magique...
.
Un rickshaw dans les rues de Catarina
.
Chacun son type, les camions sont plus enclins à afficher en gros « Dios es Amor », les bus sont plus souvent des anciens bus scolaires américains ou canadiens décorés à la mode hippie, et puis les voitures normales retrouvent un style de jackys « classique » bien connu par notre cher Florent.
.
Spéciale dédicace à Rémi, également
.
Un bus hippie qui s'est perdu sur le parque central de León
.
Toujours à León
.
Celui-là, j'ai mis du temps avant de le chopper !
.
En bonus, une petite vidéo pour vous montrer que les taxis bluefileños s’équipent également de toutes sortes de lumières pour les heures noctures, ainsi que de sortes de néons un peu partout, même autour de la plaque d’immatriculation, alors qu’elle n’est pas toujours encore accroché à la carrosserie…
.

.

Photo de dernière minute. Je l'ai croisé dans la rue la semaine dernière. Magnifique, non ?

dimanche 4 mai 2008

Climbing Edgerton Tower

Ces derniers temps, j’ai pas mal aidé François avec sa Wind Study. Mathias et Christian lui ont demandé des mesures de vent sur le site de l’Inatec, donc il fallait installer un anémomètre et une girouette sur la Tour Edgerton, la grande tour guidée (et pas tilt-up) de 100 pieds installée à l’Inatec.
.
Voici le paysage typique que l'on aperçoit en quittant l'atelier le soir... Notez l'absence du mât.
.
En fait, un mat en métal prévu pour porter ces appareils de mesure existait déjà, mais pour éviter les problèmes de foudre, nous avons décidé d’en construire un nouveau en bois. Comme ça, si la foudre s’abat sur la tour, ce qui n’est pas improbable, puisque la tour est un point beaucoup plus haut que le reste à l’Inatec, au moins, on pourra espérer récupérer ces appareils très chers intacts. Justement, la foudre s’est abbatu sur cette tour en Août, avant que je n’arrive, ce qui, soit dit en passant, avait fait tout cramer sur le panneau de contrôle et les appareils de mesure alors installés sur la tour avait pris très cher. Ronald, notre électricien chef d’atelier, avait réussi à réparer l’anémomètre, mais pas la girouette… C’est donc seulement un anémomètre que nous avons installé avec François.Pour résumer, le mat est en bois, couvert d’une couche de résine et d’une autre de peinture, et il porte à chaque extrémité une tige pour porter les instruments de mesure. La tour est formée de sections triangulaires, donc nous avons testé notre système d’attache au sol :
.
.
Je monte en avance pour accrocher la poulie et la corde (rouge)
.
Installation de la poulie
.
Lâl supervise la montée du mât
.
80 pieds ? Moi j'en vois que 4...
.
Dernier coup de clef à molette avant de s'occuper du câble
.
Ensuite, il a fallu hisser le mat jusqu’en haut, le faire passer à travers lesdites sections et le positionner bien horizontalement. Bien entendu, il fallait aussi faire tout plein de connections et faire passer le câble le long de la tour, puis le relier au Wind Data Logger installé sur le panneau de contrôle. Tout un tas d’opérations qui m’ont permis de jouer les cascadeurs à 80 pieds de hauteur. C’était assez fun et surtout on a une vue imprenable sur Bluefields et sa baie.
.

Elle est pas belle, la vie ?

François, content devant le travail accompli

Et voilà le travail !

Où je suis passé pendant cette année...


Afficher Mes visites au Nicaragua sur une carte plus grande