¡ Holá Todos !

Ici vous trouverez tout ce qu'il vous faut savoir sur le Nicaragua et ce que j'y vis... et c'est pas triste !! J'y suis depuis le mois de Septembre 2007 et jusqu'en Aout 2008.

Je m'appelle Maxime, et je travaille en tant que volontaire pour une ONG appelée blueEnergy, basée a Bluefields.

Ce blog est fait pour vous, mais merci de LAISSER UN COMMENTAIRE, car un post non commenté, c'est comme s'il n'était pas lu...

Pour lire dans l'ordre chronologique, il faut commencer par la fin et lire de bas en haut.

enJoy...

vendredi 25 janvier 2008

Panoramiques

Comme promis dans un précédent post, je vous arrose de jolies vues panoramiques prises tout au long de mon trip... enJoy !








Du haut de la cathédrale de León, vue sur 11 des 14 volcans de la chaîne volcanique








La Laguna de Apoyo, vue depuis le mirador de Catarina. Sur la droite se profile le volcan Mombacho.





Vue panoramique depuis le sommet du volcan Masaya








Vue du cratère du même volcan, avec les vapeurs de souffre








Vue "opposée", cette fois-ci depuis le Mombacho, sur, de gauche à droite : Masaya, Laguna de Apoyo, Granada, et enfin, l'archipel des Isletas qui se dessine assez bien sur la droite.


Bon, promis, c'est terminé, je ne parlerai plus de mes vacances à partir de maintenant !

Vacances sur la côte Pacifique (encore un peu de rab)

Samedi 29 décembre
Réveil bien tranquillou : nous savons que le journée ne sera pas très chargée. Boris et Marcela nous offrent gentiment le café. Départ vers 8h30, direction Puerto Asese et Las Isletas, archipel de petites îles nées d’une éruption du volcan Mombacho. Nous partons pour un petit tour d’une heure sur une petite panga couverte, avec un guide bien sympa. Ces Isletas sont splendides ; il y en a plus de 300, toutes privées. L’une d’elles est en vente, pour 70 000 $ ! Et encore, elle est pas bien grande… Vous l’aurez compris, la plupart de ces îles appartiennent soit à de très riches locaux, soit à des étrangers. Dans tous les cas, elles sont gardées tout au long de l’année par des « cuidadores », comme notre guide.
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Ce petit tour sera bien agréable, avec des vues splendides sur les îles, mais aussi sur le volcan Mombacho, notre objectif du lendemain, et sur l’île d’Ometepe, la prochaine étape du voyage !Retour en ville, à pied cette fois-ci, sur le coup des 11H. Visite de l’église La Merced, et déjeuner sur le Parque Central. Nous prenons chacun un « vigaron », mélange de purée de yucca, de chou, de tomate, et de « chicharon » (morceau de lard de cochon frit… waouh, vive la diététique !).
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Après–midi tranquille aussi, avec la visite de l’église La Guadalupe, et de Mi Museo, un musée privé gratuit créd par un danois passionné de culture précolombienne. Petite heure de cyber café, apéro offert par Boris, qui nous permet de causer un peu avec les autres hôtes de l’hôtel, puis petit dîner dans un petit comedor du coin.Allez, il est temps d’aller au lit, il faut être en forme pour l’ascension du volcan Mombacho, demain !
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Dimanche 30 décembre
Réveil tôt et départ dans la foulée, avec passage au marché pour acheter le petit déjeuner. Un régime de 12 bananes et une demi-douzaine d’oranges pour 10 cordobas (rappel : 1 euros = 26 cordobas…) La vie est quand même bien « cheap », par ici… Trajet en bus, à 8h30 nous sommes à l’entrée du par cet nous débutons l’ascension.
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Une fois encore, c’est de la route pavée, mais ça monte quand même bien sec par moments. Vers 11h, après une bonne trotte et bien fatigués quand même, nous atteignons le « sommet » où se trouve la station éco-biologique. Nous aovns le droit à une explication pour touristes (que nous sommes certes, mais encore une fois, nous sommes les seuls à être montés à pied…), par un type qui débite un flot de paroles à une vitesse hallucinante. M’enfin, j’arrive à comprendre l’essentiel, encore un bon signe de mes progrès en espagnol ! Après mûres réflexions (2 minutes…) nous choisissons d’emprunter le plus facile (le plus court) des trois sentiers possibles, celui sans le guide (ouais, le moins cher, en somme !).
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Ce sera un excellent choix (forcément, c’est le nôtre), car nous verrons tout ce qu’il y a à voir (cratères d’effondrement, fumeroles, panorama sur Granada et les Isletas, sur Masaya et même Laguna de Apoyo), et puis la longueur du sentier était la bonne. La descente sera en revanche un peu plus pénible (aïe les genoux !). Au retour, « comme d’hab’ », le bus arrive pile à temps. Hop, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, nous revoilà sur le Parque Central de Granada, à une table de café, à prendre un « fresco ». Le soir, nous invitons Sarah au restaurant, puisque c’est son anniversaire. Nous irons à la Jarochita, un restaurant mexicain, et nous prendrons des tortillas ! Super bon, malgré un petit goût de trop peu… Ometepe, prépare-toi, on arrive !
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Lundi 31 décembre
Un dernier jour un peu looseux pour boucler 2007… Pourtant, ça partait bien. Après avoir fait nos adieux à Boris et Marcela, nous étions dans les temps pour prendre le Granada-Rivas de 9h30, mais il a fallu que Rémi et Sarah s’achètent des donuts, donc nous l’avons loupé et dû attendre le bus de 11h30… Longue attente, heureusement ponctuée de quelques épisodes marrants, comme les apparitions de vendeurs qui nous faisaient des speechs à la télé-achat. Arrivés à Rivas, on optimise comme des pros en prenant un minibus express pour San Jorge. Mais ça ne suffira pas : à une place près, nous ratons le bateau. Il faudra attendre le ferry de 14h… La traversée sera quand même cool, avec en cabine des télénovelas (« Feux de l’amour » en espagnol…) pourries à la télé, et sur le pont, des mouettes et une vue magnifique sur les deux volcans de l’île d’Ometepe qui se profile au loin.
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A l’arrivée, comme il est déjà tard (pas loin de 16h, ce qui signifie «attention, il fait nuit dans une heure ! », par ici…), des taxis nous harcèlent pour nous emmener (pour 25 $... ouiiiii, bien sûûûr, mon grand !), prétextant que tous les bus sont déjà partis. Tous ? non, il en reste un, et c’est le bon. En route. La traversée est longue. François et Stéphanie ne nous attendaient déjà plus, aussi sont-ils agréablement surpris de nous retrouver. La finca écologique « El Zopilote » (le vautour) est un vrai bordel ce soir-là. C’est le 31 décembre, ils sont archi pleins à craquer, mais vu qu’on avait réservé, et surtout vu qu’on est les potes de François et Stéphanie, qui sont là depuis près de 15 jours, ils nous trouvent quelques hamacs pour passer cette première nuit sur l’île… Bon, ce n’était pas trop ce qui était prévu, mais ça devrait faire l’affaire. Ce qui est cool, et pas trop prévu non plus, c’est qu’un grand dîner commun a été organisé pour la Saint Sylvestre.
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Chacun avait préparé un truc (salade, pâtes, pommes dauphines, tartes, dessert, …) et il y avait en plus des pizzas cuites dans le four à bois de la finca. Bon, nous n’avions rien préparé, mais nous n’arrivions pas les mains vides, puisque nous avions acheté une bouteille de rhum « Flor de Caña », donc nous nous sommes permis de nous incruster ! Je me suis bafré comme un gros Pumba, je n’avais plus une once de place après ce festin. L’ambiance de la finca était bien « roots » : ici, on ne rencontre presque que des gens venus faire du volontariat ici, ou des voyageurs qui parcourent l’Amérique Centrale en long, en large et en travers. C’était marrant aussi de constater que tout le monde ou presque confectionnait des bracelets, colliers et autres bijoux en « macramé ». Apparemment, un couple d’Argentins était passé en décembre et avait lancé la mode ! En tout cas, il semble que voyages et artisanat fassent bon ménage, puisque ça permet de faire des sous et de continuer à voyager plus longtemps. Je n’ai pas fait long feu ce soir là… Peu après les 12 coups qui sonnèrent 2008, grâce à mon ventre blindé et au Flor de Caña, j’ai réussi à m’endormir bien vite, bien que ce fût dans un hamac.
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Mardi 1er janvier 2008 !
Je n’ai quand même pas hyper bien dormi, et m’étant levé tôt, je me suis recouché bien vite… jusqu’à 10h30 ! Petit déj’, préparé par François (miam, les tortillas ! Et miam le pain aux graines de sésame cuit dans le four à bois du Zopilote). Vu qu’il était déjà trop tard pour tenter une expédition, vu qu’en plus, il n’y avait aucun bus pour cause de 1er Janvier, nous n’avons pas fait grand-chose ce jour-là… Simplement une petite balade, sous le vent et la pluie ! Refuge dans un comedor, pour prendre un petit café. Le soir, nous prendrons des pizzas cuites dans le four à bois. Un certain Xavier, français de son état, mais vivant au Canada, a alors débarqué avec sa guitare, et a du même coup sauvé la soirée de cette « journée de la rouille ». Il nous a chanté plein de chansons de Tryo, des Cowboys Fringants (groupe québecois bien stylé) et de plein d’autres artistes, avec en prime des remix reggae ou funky, ou bien des interludes hilarants en français, anglais, espagnol, et même en italien ! Il était bien inspiré, un peu aidé par la Flor de Caña, il est vrai, mais on aura passé un bon moment de rigolade…
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Mercredi 2 janvier
Lever pour le moins étrange : Rémi s’était caillé toute la nuit dans son hamac, je l’ai trouvé en boule enroulé dans des serviettes comme un kosovard. Je vous laisse apprécier :
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Nous ne traînons pas trop cette fois-ci, car nous avons le projet de faire une petite rando à cheval, et il faut y être de bonne heure. Pas de bol, le bus de 8h ne passe pas. On s’y rend à pied, mais on arrive trop tard… On va se baigner (enfin, j’y vais seul) en attendant le deuxième jet de 10h30.
.A 10h30 donc, on se pointe à nouveau. La poisse nous poursuit : un cheval s’est embourbé je ne sais où, et ils doivent aller le sortir de là. Ils nous disent de voir avec la réception de l’hôtel qui propose ces randonnées, pour fixer un nouveau rendez-vous. L’hôtel nous dit 14h30. Ce qui nous laisse largement le temps d’aller à pied à « Ojo de Agua ».
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Pour un petit dollar, nous avons accès à une grande piscine naturelle à l’eau très claire. Allez hop ! encore un petit bain dans un cadre fort sympathique. Ça se remplit quand même bien vite, donc nous repartons une troisième fois à l’hôtel Santo Domingo. Là, c’est le comble, le réceptionniste qui nous a donné le rendez-vous n’a pas prévenu le gars des chevaux, qui les a déjà envoyé à la finca pour travailler… Quelle merde ! On ne fera donc pas de cheval ce jour-là. On se consolera avec une bonne petite bouffe dans un petit comedor du coin. Il fait déjà nuit quand on rentre, et il faut déménager ! Le rush du nouvel an est passé, notre emplacement était soi-disant exceptionnellement mis à disposition. Ça tombe bien, après cette nuit « polaire », Rémi voulait bouger. On ira donc dans le dormitorio. Le soir, puisque François et Stéphanie se sont enfin décidés à quitter l’île le lendemain, nous « fêtons » l’anniversaire de Rémi, avec un bon plat de pâtes, et des petites liqueurs de miel et de citron achetées à l’accueil de la finca.
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Nous préparons les sacs et ne traînons pas trop avant de gagner nos lits (génial, je vais pouvoir dormir sur le ventre !), car il va falloir se lever tôt pour le volcan Maderas !
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Jeudi 3 janvier
Réveil 5h30 par François. Gros petit déj’, derniers adieux à François et Stéphanie, et c’est déjà l’heure de partir ; le guide nous attend à la réception. Dès le début de la marche, nous avons comme un mauvais pressentiment : ça va pas être cool. Il ne fait pas très beau, le sommet du volcan est couvert d’un gros nuage, la vue ne sera donc pas géniale, et en plus le guide a l’air de vouloir tracer comme un sagouin. C’est effectivement ce qu’il fera tout le temps de la journée, aller comme retour, passages faciles comme difficiles : tracer, loin, loin devant, n’attendant pas toujours aux intersections (il faisait des petits cris quand nous étions perdus…) et repartant de plus belle quand nous pointions le bout de notre nez. Bon, on ne se laisse pas entraîner dans son rythme (de toute façon, c’est pas possible, il est trop rapide !), on prend nos pauses quand on en a envie, et après trois longues heures et demi de montée hardcore, de boue, de nuages, de froid et d’humidité, nous arrivons au bord de la lagune du volcan Maderas.
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Ce volcan de type explosif (strombolien, je crois) a en effet laissé un très large cratère lors de son explosion. Mais les nuages persistent et c’est bel et bien dans le brouillard que nous arrivons. Comme l’a si bien dit Rémi, il ne manquait plus que le monstre du Loch, et on aurait pu se croire en Ecosse ! En effet, les nuages et le vent combinés nous transissent de froid, aussi, nous avalons sur le pouce du pain, un œuf dur et une tomate, et nous repartons aussitôt ! Le retour est pire que l’aller. C’est interminable, et j’ai même l’impression que plus on descend, et plus ça glisse (et plus ce p%$@# de guide trace…). Je ne vois que quelques points positifs à cette journée : 1) j’ai fait du sport, j’ai mal partout ; 2) la jungle, des fois, c’est super beau, calme et hostile ; 3) j’ai quand même pris quelques beaux clichés ; 4) on a eu une super vue de l’île en redescendant. Bon, en fait, c’est déjà pas mal !
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Au retour, après s’être décrottés d’une tonne de boue chacun dans une douche glacée mais très appréciée quand même, SURPRISE ! François et Stéphanie, qui étaient censés être partis aujourd’hui, reviennent de Altagracia (un remake de leur départ de Bluefields, en somme…) : il n’y a pas de bateau pour San Carlos pour cause de fort vent. Décidément, il semblerait que le Nicaragua ne veuille pas les laisser partir. C’est cool, demain, ils pourront nous emmener aux cascades de Las Cuchillas. Le soir, nous faisons un remake du dîner de la veille, des pâtes donc, mais avec une sauce bien meilleure. Rémi s’essaye à l’art de cuisiner des tortillas. Séquence émotion. La soirée sera une soirée « Jeux ». Ilé, une argentine qui travaille à la réception, nous apprend le « chancho », une version aléliorée du paquet de merde. Nous sommes 11 autour de la table. C’est stylé. Cédant aux supplications de Stéf’, nous enchaînons sur un « Loup-garou ». Beaucoup de succès aussi. Bref, encore une bonne soirée qui aura sauvé une journée pas top.
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Vendredi 4 janvier
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Rémi, le vrai. 22 ans. Aujourd’hui encore, une bonne marche nous attend, puisque nous nous rendons aux cascades de Las Cuchillas. Le chemin est bien moins pénible que la veille, en fait, il est même bien agréable, au milieu des champs de frijoles, puis de maïs, puis de bananes… c’est juste parfait. Heureusement que François est là quand même pour nous guider, car ce n’aurait pas été évident de trouver sans eux, je pense. C’est une petite trotte à nouveau (3h de marche), mais elle passe beaucoup mieux que la veille : on sait à l’avance que le but ne sera pas décevant. Arrivés au village, il faut trouver et payer quelqu’un pour nous nous guider sur la fin. C’est chose faite rapidement, et encore 45 minutes plus tard, nous y voilà. La cascade est ma-gni-fique.
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Bon, ce ne sont pas les chutes du Ni(ca)agara, certes, mais c’est surtout le lieu qui a quelque chose de magique. C’est comme une chapelle de verdure, toute intime, toute sereine. La végétation est changeante tout le long du chemin, et elle explose au niveau de cet endroit. Un tronc est récemment tombé en travers de la cascade, il y a peu. Sans contact avec la terre, il est déjà recouvert de petites boutures… C’est tout simplement magique, l’eau, la vie (Gaïa !)…
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Et ce qui est génial aussi, c’est la sensation d’être dans un « secret spot », d’être plongés dans l’intimité du lieu. On passera un bon moment dans ce petit coin de paradis, avant de rentrer. Même la descente est agréable après ça ! La soirée sera sans surprise (douches, cuisine, carnets de bord, cartes postales…), et à nouveau nous fêtons l’anniversaire de Rémi avant de passer notre ultime nuit sur Ometepe !
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Samedi 5 janvier
Journée pas très intéressante, ma foi. Lever 7h, dernier petit déjeuner "zopilotien" (comprendre orgiaque), nous payons l’addition, faisons nos adieux aux gens rencontrés pendant ce petit séjour sur l’île. Bus (c’est long…) jusqu’à Moyogalpa, encore une loooongue attente au muelle qui nous a encore permis de constater que la notion de file d’attention est encore un peu floue au Nicaragua. Bon, on finit par monter sur le ferry, en même temps qu’une montagne de bananes (Ometepe est le réservoir de bananes du pays, il y a des champs de bananiers partout sur l’île), et puis c’est parti pour la traversée…
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Ça passe assez vite, et nous voilà (déjà ? euh, non quand même, il était 14h et nous avions quittés le Zopilote à 8h…) embarqués dans un bus express direction Managua. Le chauffeur a beau bombarder et se prendre pour un pilote, c’est quand même bien long aussi… Un dernier taxi, avec un chauffeur qui pue le rhum, nous conduira enfin à la casa Ivan. Toujours en vie, mais crevés, nous retrouvons Marie, et Séb ! Surprise, il a fini par quitter la casa blueEnergy, las de glander seul à Bluefields, pour venir voir un pote à Managua. Marie revient de Colombie chargée de bouffe de là-bas. Nous retrouvons aussi avec plaisir Internet et la civilisation, et puis on se poooose… Ouf, ça fait du bien, aussi.
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Dimanche 6 janvier
Matinée "al suave". Déballage de sacs, lessive, glande sur Internet en essayant de catcher les parents sur Skype. Echec pour les parents, mais je croise des potes sur MSN. Les nouvelles ont l’air bonnes. Rémi squatte aussi, parlant à ses parents, sa sœur, sa copine… Il sortira de là avec les oreilles en feu et la tête à l’envers. C’est l’heure de partir pour León. On commence à être bien rodés et la chance continue de nous sourire : taxi + minibus enchaînés, en moins de temps qu’il ne faut pour lire un chapitre de « El Ultimatum de Bourne », nous y voici. Pareil, comme on connaît l’hôtel, on se cale facilement dans le dormitorio à Big Foot. Petite surprise, les prix pour le volcan ont un peu augmenté, mais bon, on est venu pour ça, donc on banque… Le Big Foot est beaucoup plus bruyant que la dernière fois, et beaucoup mieux rempli en termes de jolies filles. Les deux sont peut-être liés… Toujours est-il qu’après un petit dîner, nous ressentons le besoin de sortir (au calme) faire un tour sur le Parque Central. C’est bien reposant. Douche. Dodo.
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Lundi 7 janvier
Je me lève direction Los Correos. Après avoir passé tout mon séjour en quête de cartes postales, pour d’une poste, c’est maintenant (une bonne) chose (de) faite. Nous prendrons un déjeuner dans notre cher Mercado Central, pour prendre des forces pour l’ultime volcan de notre trip, celui qui a osé nous résister la semaine passée. C’est parti, nous sommes dans le « Volcano Boardriding Truck », et après 45 minutes de route et une petite négociation pour payer moins cher parce que nous travaillons à Bluefields (avec succès !), nous sommes au pied du volcan.
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La planche sous le bras, les cailloux branlants sous les pieds, ce n’est pas une ascension très agréable, mais après toutes les autres, celle-ci nous paraît bien facile ! Nous faisons tout de même un arrêt au milieu pour descendre dans l’un des deux cratères. Le paysage est lunaire, on est là au milieu des roches sombres et des tâches claires jaunâtres d’où sortent des fumeroles de souffre.
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Puis on arrive au sommet, histoire de voir le cratère principal, avant d’enfiler nos combinaisons oranges de prisonniers américains condamnés à mort, et de monter sur nos boards. Après de rapides explications par notre charmante guide, c’est le moment de la descente. C’est trop le pied, on a une super sensation de glisse et de vitesse, et c’est marrant de jouer les équilibristes sur des roches volcaniques.
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Max au bord du gouffre... nan, j'rigole !
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Dommage que ce soit si court… Retour en truck sous un soleil couchant aux couleurs merveilleuses. Nous sommes accueillis par un mojito qui passe bien. Douche et shampooing obligatoires, pour enlever tous les petits cailloux noirs… Après ça nous discutions avec des québécois. Parfois, ils sont pas évident à comprendre, pourtant, apparemment, ils sont presque tous capables d’imiter l’accent français. Les sacs pour Estelí sont prêts : au dodo.
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Mardi 8 janvier
Et mer…credi ! Le réveil qu’on avait emprunté aux québécois n’a pas sonné ! Réveil en sursaut à 6h30 au lieu de 4h30… on a raté le bus de 5h30 pour Estelí. Nous partons quand même au terminal de bus dans l’espoir de trouver une combine de secours. Un type nous propose de nous emmener jusqu’à San Isidro. Bon, ben… OK, c’est parti ! Trois longues heures de bus sur des routes vraiment défoncées, avec beaucoup d’arrêts. C’est pénible, mais au moins le paysage est changeant et joli. Changement à San Isidro, donc, et arrivée à Estelí sur le coup des 11h. La première impression est plutôt décevante. Déjà, il ne fait pas aussi froid que le disent les guides touristiques, et puis on est lâchés au milieu d’une espèce de zone industrielle trop moche. Heureusement, le peu que l’on verra du centre ville est très joli. On restera en effet moins de 4 heures à Estelí, le temps d’avaler un déjeuner sur le pouce, et surtout de visiter une fabrique de cigares.
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Lui, il lui manquait plus que la Citadelle aux pieds... Pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt ? Désolé les gars...
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Super intéressant, d’autant plus qu’on a eu le droit à la viste gratuite et pour nous deux seulement, alors qu’à la sortie, on a croisé un groupe entier de gringos. C’est cool, on aura bien discuté avec les travailleurs, c’était sympa, et puis on a eu un sentiment de « privilégiés » !15h, c’est déjà l’heure de rentrer (bordel, qu’est-ce qu’on a optimisé !) à Managua : il faut y être pour 18h, le temps de se doucher et de se changer pour la réception chez l’ambassadeur. On retrouve toute la troupe à la casa Ivan, et puis on part avec le minibus de blueEnergy ! La maison de l’ambassadeur est un vrai palace, en arrivant, on a tous eu envie de se mettre à faire de la diplomatie. Nous étions 8 jeunes de blueEnergy, autant dire qu’on a mis un sacré coup de latte à la moyenne d’âge, puis plus tard, au bar et au buffet !
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Tout le "crew blueEnergy", de gauche à droite : Julie, Bruno, Sarah, Marie, Rémi, Stéphanie, Moi et Sébastien
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Du fromage, du vin blanc, du bon pain… on regrettera un peu l’absence de foie gras, ou de chocolat (y sont où les Ferrero Rochers, hein ?) mais bon, on va pas non plus exiger trop de gâteries, quand même.Cette soirée sonnait la fin de ces vacances de rêves… Ouaip, décidément, ça va être dur de rentrer à Bluefields…

samedi 19 janvier 2008

Vacances sur la côte Pacifique (suite)

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Lundi 24 décembre
Lever plus pépère, et matinée de plagistes. Nous profiterons des plages de Las Peñitas jusqu’à midi, l’heure de repartir en bus direction León. Chauffeur beaucoup plus violent qu’à l’aller : il bombarde comme un salaud, même dans les virages. Mais au moins, le voyage passe assez vite et nous décidons de rentrer à pied et non en taxi depuis le Mercadito Sutiava jusqu’au centre-ville. Il y a quand même une bonne trotte, mais ça nous permet de découvrir une nouvelle église, et de croiser un vieux suédois magique déguisé en père Noël !
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Rémi avait vu à l’hôtel Oasis une annonce pour une autre auberge à León, qui offrait le p’tit déj’ gratos pour le même prix que Big Foot. Nous tentons notre chance. C’est idéal, nous avons l’auberge pour nous tout seuls, et nous pourrons laisser nos sacs dans le dormitorio le lendemain pour l’ascension du Cerro Negro. Après cette longue matinée et cette longue marche, nous mourrions de faim. Nous retournons donc une nouvelle fois au Mercado Central, et nous prenons cette fois-ci un « baho », plat à base de chou+carotte+yucca+viande. C’est super bon, ça cale, et ça donne soif.
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Je prends un fresco de « granadilla ». Ca aussi, c’est super bon ! Après une petite heure sur Internet, le temps d’envoyer des vœux et des nouvelles à la famille et aux amis, et de souhaiter un joyeux anniversaire à Martin, nous allons faire des provisions pour le lendemain, et puis pour notre repas de Noël. Ce sera classique : pâtes en sauce, et un Kinder Surprise en dessert ! En rentrant de ces courses, nous croisons le propriétaire de l’auberge, qui nous invite à passer la soirée chez lui. Il a l’air bien sympa aussi, aussi nous acceptons l’invitation. Mais avant, nous passons au centre ville, qui est littéralement noir de monde. On dirait le petit Bayonne pendant les fêtes. Décidément, elle me plait bien cette ville !
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Nous allons donc ensuite chez Francisco Alegría, le proprio. Je pense que la famille Alegría doit être assez riche. Francisco est avocat, son père est médecin et a voyagé partout en Europe, et ils ont une baraque énorme. Nous discutons de tout et de rien, de la France (Mauricio, le père, a de très bons restes de français), du Nicaragua, du canal sec à Monkey Point, comme du tunnel sous la Manche ! Mauricio raconte ses visites de l’Europe, a l’époque du Berlin encore divisé par le Mur, et du Londres des Beatles. On aura vraiment passé une chouette soirée. Merci Rémi, t’as eu le nez creux sur ce coup là !
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Mardi 25 décembre
Comme prévu, lever à 4h30 pour l’excursion au Cerro Negro. Nous avions repéré le lieu pour prendre le bus la veille, les sacs étaient prêts, remplis d’eau et de « vivres », bref, nous avions pensé à tout… sauf au fait que nous serions le 25 décembre, jour de Noël et donc jour férié… Le bus ne passant pas, nous finissons par renoncer, et décidons de rentrer à Managua à la casa Ivan, puis direction Masaya, avec l’idée de faire l’aller retour Managua/Masaya dans la journée pour rapporter le plus d’achats possible à Managua. C’est donc ce que nous faisons…. Bus, Taxi, vidage de sacs expresse, taxi, bus… ouf ! nous voici à Masaya sur le coup de 11h30.
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Heureusement que nous nous étions levés tôt pour pouvoir rattraper cette journée loose. Et tout ceci aurait pu être encore plus looseux. En effet, à peine arrivés à Masaya, la ville des fleurs et des marchés de l’artisanat, nous constatons avec horreur que le marché est également fermé, pour cause de jour férié… Panique à bord. Et là, le Seigneur tout Puissant a eu pitié de nous et nous a envoyé le « contre-poisse », en la personne de Joher, un petit jeune certes encore un peu saoul de la veille, mais très sympa et très disposé à nous aider. Il nous propose de nous montrer un endroit où l’on peut acheter des hamacs pour pas cher. Ça sentait le guet-apens à plein nez, mais nous le suivons, pas forcément rassurés, surtout quand il nous fait rentrer dans une petite impasse… Mais il tient parole, et nous voici dans un petit atelier dont nous repartirons chacun lestés de hamacs, et délestés de quelques cordobas ! En revenant sur nos pas, nous constatons que vraiment tout le reste est fermé, et Joher a beau se creuser la tête, il ne peut que nous indiquer le centre-ville. Nous nous séparons donc en le remerciant chaleureusement. Il nous aura bien sauvé la journée. Nous tombons sur le Mercado Viejo, le marché pour touriste, ouvert celui-ci, et nous y faisons un petit tour de consolation. Il n’est que 14h quand nous décidons de rentrer. Et oui, c’est crevant les journées loose, il nous faut du repos. Nous aurons quand même la chance de tomber tout se suite sur un minibus direction Managua, qui nous déposera directement près de la casa. C’est toujours un taxi d’économisé… Le soir, nous ferons un petit cinéma (« La Brújula Dorada », adaptation du livre « Les Royaumes du Nord », de Philip Pullman). Hop, une petite omelette et au dodo.
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Mercredi 26 décembre
Rebelote, nous voilà repartis pour Masaya ; plus ça va, et plus on gère les transports : les taxis passent de 70 à 50 puis à 40 cordobas, et les temps d’attente de 30 à 2 minutes ! En une grosse demi-heure, assis cette fois-ci dans un bus beaucoup moins bondé que la veille, nous revoici à Masaya, et encore une fois on gère puisqu’on se fait déposer juste devant notre hôtel. Cet hôtel est le moins cher et de loin le mieux que l’on croisera dans tout le séjour : on a le droit à une chambre rien que pour nous, qui ferme à clé, et en plus, le patron est super cool et nous donnera plein de super conseils. Nous connaissions déjà la ville comme notre poche, aussi, nous ne traînons pas pour nous rendre au marché de l’artisanat. C’est un immense souk très semblable aux puces de Paris, aux souks du Caire, ou au Mercado Oriental de Managua. Bref, un gros bordel organisé, avec une montagne d’articles en tout genre. Il y a de tout : fringues, articles en bois, en cuir, en noix de coco, des poteries, des sacs, des hamacs, des portefeuilles… et tellement d’autres choses ! Il faut le voir pour le croire.
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Les commerçants nous arrêtent tous les 10 mètres à grands coups de « ¿Qué buscas, mi amor? », nous agrippent même les poignets pour nous entraîner dans leurs petites échoppes… Nous ferons chacun une bonne dose d’achats. Les négociations ne seront pas toujours faciles ni fructueuses, mais de toute manière, c’est toujours un peu dérangeant de chipoter pour quelques cordobas… Bref, nous rentrons satisfaits de ce marché, et réconciliés avec Masaya. Le temps de vider nos sacs de ces précieux achats, nous étions déjà reparti en direction du terminal de bus. A nous les Pueblos Blancos ! Nous commençons par Catarina et son fameux mirador. Au début, ce petit village ne ressemble pas à grand-chose, à par une jolie petite église et des jardins fleuris. Puis on nous indique le mirador et là « BLAM ! », on se fait littéralement gifler par la vue sur la Laguna de Apoyo. C’est splendide, l’eau est claire et d’un bleu intense, et en bonus on a une superbe vue sur le volcan Mombacho que l’on va grimper dans quelques jours.
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Ensuite, nous ferons un petit tour par San Juan del Oriente, avant de rentrer en bus, pour passer la soirée à Masaya. Le Parque Central foisonne d’activité le soir. Nous avons parfois l’impression d’être revenus en Europe, ou du moins plus près de l’Europe : tout est beaucoup plus occidentalisé, et ça fait du bien de renouer avec des choses plus familières !
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Jeudi 27 décembre
Yeeeeeeehaaaaaaahh ! On a réussi à faire tout ce qu’on avait prévu. Lever 6h et des brouettes, départ pour le terminal de bus. Petit déjeuner sur le chemin, et hop nous voici au « Valle de Laguna da Apoyo ». Il nous reste à descendre jusqu’à la lagune par la petite route très mignonne, mais qui descend sec. Arrivés en bas, après cette petite trotte, nous nous mettons à l’eau. La lagune offre une eau claire et pure, c’est un vrai régal de s’y baigner !
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Mais à la vue du lourd programme de cette journée, nous ne traînons pas trop dans l’eau. Après moultes réflexions, nous décidons de trouver le petit sentier qui remonte au mirador de Catarina par la forêt. On galère un peu, voire beaucoup, puisque ces cons de Nicas ne sont pas foutus de donner des infos claires et concordantes. Mais on finit par trouver, grâce à un petit muchacho qui nous indique un pauvre sentier tout naze, dans lequel on s’engage un peu sans y croire. Merci, petit, tu nous as toi aussi sauvé la vie ! Ce chemin était bien galère aussi, une dénivelée de tuerie, et en plus, nous y allions à toute vitesse par peur de ne pas pouvoir boucler le programme. Au final, nous n’aurons mis qu’une heure à monter, au lieu des 1h30 à 1h45 prévues dans les guides touristiques.

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Une fois en haut, exténués, nous ne cherchons pas mieux que la veille : même resto, même plat pour Rémi ; moi j’opte pour le poisson frit ce coup-ci. Nous remontons au mirador pour se remplir à nouveau les yeux de la vue. Belle récompense après cette ascension de malade. Nous redescendons ensuite en bas de Catarina dans l’espoir de chopper un bus pour Masaya, puis un autre direction Managua. Encore une fois, chance inouïe, puisqu’un bus pour Managua s’arrête pile à ce moment là ! On s’arrange avec le chauffeur pour qu’il nous laisse à l’entrée du « Parque Nacional Volcan Masaya ». Quelle optimisation ! Il est 13h, nous sommes descendus et remontés de la Laguna de Apoyo, nous avons déjeuné, et nous voilà à l’entrée de la réserve naturelle. L’entrée est un peu moins chère que prévu : c’est cool. On nous propose tout un tas de services, de transports, de guides, mais nous choisissons de tout faire à pied, et seuls. Après quelques minutes et des tas de voitures qui nous doublent, on s’aperçoit que nous sommes les seuls à faire l’ascension ainsi. C’est moins dur que le matin, mais avec la montée de la matinée dans les jambes et le soleil qui commence à taper bien fort, ça devient quand même crevant ! Rémi en chie un peu sur la fin, moi je cours d’excitation vers le sommet.

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C’est impressionnant, il y a deux cratères qui rejettent chacun des vapeurs de souffre. Le lieu est sauvage, hostile, on sent bien la force des éléments. Pendant l’ascension, le long de la route, on pouvait apercevoir de part et d’autre d’anciennes coulées de lave. Deux petites déceptions néanmoins : étant arrivés tard, nous n’aurons pas le temps d’aller voir le cratère et les grottes de l’autre volacn, ni la panorama sur la Laguna de Masaya. Et nous ne verrons pas non plus les fameux petits perroquets verts qui logent dans ces cratères. Apparemment, ils vivent et mangent le jour dans la jungle, et viennent se pieuter au fond du cratère, au milieu des vapeurs de souffre. Sympa, non ?

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Le cratère et les vapeurs de souffre.

C’est l’heure de la redescente à pied, et Rémi et moi sommes un peu en manque de motivation… Encore une fois, la chance nous sourit, un type nous descendra dans son pick-up… Le soir, le gérant de l’hôtel, décidément bien cool, nous apprend que des danses folkloriques, avec aussi de quoi boire et manger, sont organisées dans l’enceinte du Mercado Viejo. On hésitait à se faire un resto mexicain, mais on se laisse tenter par cette « Verbena », comme ils l’appellent, et encore une fois, la surprise est bonne ! On mange bien, et on assiste à un enchaînement de concerts et de danses folkloriques très typiques et très spectaculaires. Y’a du level, comme dirait Tonio ! Nous rentrerons sur le coup des 22h30, crevés. Rhôôô ben dis, ce 27 décembre 2007 aura été une grosse journée !

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Vendredi 28 décembre
Après une journée comme celle de la veille, il était normal de traîner un peu au lit… Bon, certes, 7h30, ce n’est pas encore le grand luxe, mais de toute façon, on n’avait plus sommeil. En revanche, les courbatures sont toujours là… Nous prenons le fameux petit déjeuner de l’hôtel, à 30 C$, recommandé par François. Effectivement, c’est bien copieux : gallo pinto (riz + frijoles), omelette aux tomates, salade de fruits (papaye, pastèque, bananes…), café et fresco de je-ne-sais-pas-quoi-mais-c’est-trop-bon (goyave ?). Parés, nous quittons l’hôtel Regis, nous sans remercier chaleureusement le gérant, et avant de partir pour Granada, nous faisons un petit détour par la mirador de la Laguna de Masaya, pour compenser la petite déception de la veille. Une fois à Granada, nous trouvons facilement « La Siesta », l’hôtel recommandé également par François et Stéphanie. Surprise : nous y retrouvons Sarah, notre collègue anglaise qui arrive à peine de Bluefields. Boris, le gérant français, nous offre le fresco de bienvenue et nous fait un très bon topo sur la ville. Suivant ses conseils, nous ferons une bonne boucle dans Granada. C’est une ville très jolie, avec des couleurs magnifiques (des jaunes et des rouges intenses), notamment aux alentours du Parque Central, avec la fameuse cathédrale.

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Mais c’est aussi beaucoup plus touristique, et ça se ressent à tous les coins de rues. Mais qu’à cela ne tienne, nous nous en mettons encore plein les yeux et plein les cartes de nos appareils photos ! Le soir, nous mangeons au « Tercer Ojo », un restaurant que nous avaient recommandé François et Stéphanie. Ambiance très occidentale (lumières tamisées, musique douce européenne…), et prix qui vont avec ! Mais au final, c’était bien agréable, il faut l’avouer, de manger un bon poulet sauce moutarde et de déguster de la très bonne sangria !
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Où je suis passé pendant cette année...


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