¡ Holá Todos !

Ici vous trouverez tout ce qu'il vous faut savoir sur le Nicaragua et ce que j'y vis... et c'est pas triste !! J'y suis depuis le mois de Septembre 2007 et jusqu'en Aout 2008.

Je m'appelle Maxime, et je travaille en tant que volontaire pour une ONG appelée blueEnergy, basée a Bluefields.

Ce blog est fait pour vous, mais merci de LAISSER UN COMMENTAIRE, car un post non commenté, c'est comme s'il n'était pas lu...

Pour lire dans l'ordre chronologique, il faut commencer par la fin et lire de bas en haut.

enJoy...

samedi 19 janvier 2008

Vacances sur la côte Pacifique (suite)

.
Lundi 24 décembre
Lever plus pépère, et matinée de plagistes. Nous profiterons des plages de Las Peñitas jusqu’à midi, l’heure de repartir en bus direction León. Chauffeur beaucoup plus violent qu’à l’aller : il bombarde comme un salaud, même dans les virages. Mais au moins, le voyage passe assez vite et nous décidons de rentrer à pied et non en taxi depuis le Mercadito Sutiava jusqu’au centre-ville. Il y a quand même une bonne trotte, mais ça nous permet de découvrir une nouvelle église, et de croiser un vieux suédois magique déguisé en père Noël !
.
.
Rémi avait vu à l’hôtel Oasis une annonce pour une autre auberge à León, qui offrait le p’tit déj’ gratos pour le même prix que Big Foot. Nous tentons notre chance. C’est idéal, nous avons l’auberge pour nous tout seuls, et nous pourrons laisser nos sacs dans le dormitorio le lendemain pour l’ascension du Cerro Negro. Après cette longue matinée et cette longue marche, nous mourrions de faim. Nous retournons donc une nouvelle fois au Mercado Central, et nous prenons cette fois-ci un « baho », plat à base de chou+carotte+yucca+viande. C’est super bon, ça cale, et ça donne soif.
.
.
Je prends un fresco de « granadilla ». Ca aussi, c’est super bon ! Après une petite heure sur Internet, le temps d’envoyer des vœux et des nouvelles à la famille et aux amis, et de souhaiter un joyeux anniversaire à Martin, nous allons faire des provisions pour le lendemain, et puis pour notre repas de Noël. Ce sera classique : pâtes en sauce, et un Kinder Surprise en dessert ! En rentrant de ces courses, nous croisons le propriétaire de l’auberge, qui nous invite à passer la soirée chez lui. Il a l’air bien sympa aussi, aussi nous acceptons l’invitation. Mais avant, nous passons au centre ville, qui est littéralement noir de monde. On dirait le petit Bayonne pendant les fêtes. Décidément, elle me plait bien cette ville !
.
.
Nous allons donc ensuite chez Francisco Alegría, le proprio. Je pense que la famille Alegría doit être assez riche. Francisco est avocat, son père est médecin et a voyagé partout en Europe, et ils ont une baraque énorme. Nous discutons de tout et de rien, de la France (Mauricio, le père, a de très bons restes de français), du Nicaragua, du canal sec à Monkey Point, comme du tunnel sous la Manche ! Mauricio raconte ses visites de l’Europe, a l’époque du Berlin encore divisé par le Mur, et du Londres des Beatles. On aura vraiment passé une chouette soirée. Merci Rémi, t’as eu le nez creux sur ce coup là !
.
Mardi 25 décembre
Comme prévu, lever à 4h30 pour l’excursion au Cerro Negro. Nous avions repéré le lieu pour prendre le bus la veille, les sacs étaient prêts, remplis d’eau et de « vivres », bref, nous avions pensé à tout… sauf au fait que nous serions le 25 décembre, jour de Noël et donc jour férié… Le bus ne passant pas, nous finissons par renoncer, et décidons de rentrer à Managua à la casa Ivan, puis direction Masaya, avec l’idée de faire l’aller retour Managua/Masaya dans la journée pour rapporter le plus d’achats possible à Managua. C’est donc ce que nous faisons…. Bus, Taxi, vidage de sacs expresse, taxi, bus… ouf ! nous voici à Masaya sur le coup de 11h30.
.
.
Heureusement que nous nous étions levés tôt pour pouvoir rattraper cette journée loose. Et tout ceci aurait pu être encore plus looseux. En effet, à peine arrivés à Masaya, la ville des fleurs et des marchés de l’artisanat, nous constatons avec horreur que le marché est également fermé, pour cause de jour férié… Panique à bord. Et là, le Seigneur tout Puissant a eu pitié de nous et nous a envoyé le « contre-poisse », en la personne de Joher, un petit jeune certes encore un peu saoul de la veille, mais très sympa et très disposé à nous aider. Il nous propose de nous montrer un endroit où l’on peut acheter des hamacs pour pas cher. Ça sentait le guet-apens à plein nez, mais nous le suivons, pas forcément rassurés, surtout quand il nous fait rentrer dans une petite impasse… Mais il tient parole, et nous voici dans un petit atelier dont nous repartirons chacun lestés de hamacs, et délestés de quelques cordobas ! En revenant sur nos pas, nous constatons que vraiment tout le reste est fermé, et Joher a beau se creuser la tête, il ne peut que nous indiquer le centre-ville. Nous nous séparons donc en le remerciant chaleureusement. Il nous aura bien sauvé la journée. Nous tombons sur le Mercado Viejo, le marché pour touriste, ouvert celui-ci, et nous y faisons un petit tour de consolation. Il n’est que 14h quand nous décidons de rentrer. Et oui, c’est crevant les journées loose, il nous faut du repos. Nous aurons quand même la chance de tomber tout se suite sur un minibus direction Managua, qui nous déposera directement près de la casa. C’est toujours un taxi d’économisé… Le soir, nous ferons un petit cinéma (« La Brújula Dorada », adaptation du livre « Les Royaumes du Nord », de Philip Pullman). Hop, une petite omelette et au dodo.
.
Mercredi 26 décembre
Rebelote, nous voilà repartis pour Masaya ; plus ça va, et plus on gère les transports : les taxis passent de 70 à 50 puis à 40 cordobas, et les temps d’attente de 30 à 2 minutes ! En une grosse demi-heure, assis cette fois-ci dans un bus beaucoup moins bondé que la veille, nous revoici à Masaya, et encore une fois on gère puisqu’on se fait déposer juste devant notre hôtel. Cet hôtel est le moins cher et de loin le mieux que l’on croisera dans tout le séjour : on a le droit à une chambre rien que pour nous, qui ferme à clé, et en plus, le patron est super cool et nous donnera plein de super conseils. Nous connaissions déjà la ville comme notre poche, aussi, nous ne traînons pas pour nous rendre au marché de l’artisanat. C’est un immense souk très semblable aux puces de Paris, aux souks du Caire, ou au Mercado Oriental de Managua. Bref, un gros bordel organisé, avec une montagne d’articles en tout genre. Il y a de tout : fringues, articles en bois, en cuir, en noix de coco, des poteries, des sacs, des hamacs, des portefeuilles… et tellement d’autres choses ! Il faut le voir pour le croire.
.
.
Les commerçants nous arrêtent tous les 10 mètres à grands coups de « ¿Qué buscas, mi amor? », nous agrippent même les poignets pour nous entraîner dans leurs petites échoppes… Nous ferons chacun une bonne dose d’achats. Les négociations ne seront pas toujours faciles ni fructueuses, mais de toute manière, c’est toujours un peu dérangeant de chipoter pour quelques cordobas… Bref, nous rentrons satisfaits de ce marché, et réconciliés avec Masaya. Le temps de vider nos sacs de ces précieux achats, nous étions déjà reparti en direction du terminal de bus. A nous les Pueblos Blancos ! Nous commençons par Catarina et son fameux mirador. Au début, ce petit village ne ressemble pas à grand-chose, à par une jolie petite église et des jardins fleuris. Puis on nous indique le mirador et là « BLAM ! », on se fait littéralement gifler par la vue sur la Laguna de Apoyo. C’est splendide, l’eau est claire et d’un bleu intense, et en bonus on a une superbe vue sur le volcan Mombacho que l’on va grimper dans quelques jours.
.
.
Ensuite, nous ferons un petit tour par San Juan del Oriente, avant de rentrer en bus, pour passer la soirée à Masaya. Le Parque Central foisonne d’activité le soir. Nous avons parfois l’impression d’être revenus en Europe, ou du moins plus près de l’Europe : tout est beaucoup plus occidentalisé, et ça fait du bien de renouer avec des choses plus familières !
.
.
Jeudi 27 décembre
Yeeeeeeehaaaaaaahh ! On a réussi à faire tout ce qu’on avait prévu. Lever 6h et des brouettes, départ pour le terminal de bus. Petit déjeuner sur le chemin, et hop nous voici au « Valle de Laguna da Apoyo ». Il nous reste à descendre jusqu’à la lagune par la petite route très mignonne, mais qui descend sec. Arrivés en bas, après cette petite trotte, nous nous mettons à l’eau. La lagune offre une eau claire et pure, c’est un vrai régal de s’y baigner !
.

Mais à la vue du lourd programme de cette journée, nous ne traînons pas trop dans l’eau. Après moultes réflexions, nous décidons de trouver le petit sentier qui remonte au mirador de Catarina par la forêt. On galère un peu, voire beaucoup, puisque ces cons de Nicas ne sont pas foutus de donner des infos claires et concordantes. Mais on finit par trouver, grâce à un petit muchacho qui nous indique un pauvre sentier tout naze, dans lequel on s’engage un peu sans y croire. Merci, petit, tu nous as toi aussi sauvé la vie ! Ce chemin était bien galère aussi, une dénivelée de tuerie, et en plus, nous y allions à toute vitesse par peur de ne pas pouvoir boucler le programme. Au final, nous n’aurons mis qu’une heure à monter, au lieu des 1h30 à 1h45 prévues dans les guides touristiques.

.

Une fois en haut, exténués, nous ne cherchons pas mieux que la veille : même resto, même plat pour Rémi ; moi j’opte pour le poisson frit ce coup-ci. Nous remontons au mirador pour se remplir à nouveau les yeux de la vue. Belle récompense après cette ascension de malade. Nous redescendons ensuite en bas de Catarina dans l’espoir de chopper un bus pour Masaya, puis un autre direction Managua. Encore une fois, chance inouïe, puisqu’un bus pour Managua s’arrête pile à ce moment là ! On s’arrange avec le chauffeur pour qu’il nous laisse à l’entrée du « Parque Nacional Volcan Masaya ». Quelle optimisation ! Il est 13h, nous sommes descendus et remontés de la Laguna de Apoyo, nous avons déjeuné, et nous voilà à l’entrée de la réserve naturelle. L’entrée est un peu moins chère que prévu : c’est cool. On nous propose tout un tas de services, de transports, de guides, mais nous choisissons de tout faire à pied, et seuls. Après quelques minutes et des tas de voitures qui nous doublent, on s’aperçoit que nous sommes les seuls à faire l’ascension ainsi. C’est moins dur que le matin, mais avec la montée de la matinée dans les jambes et le soleil qui commence à taper bien fort, ça devient quand même crevant ! Rémi en chie un peu sur la fin, moi je cours d’excitation vers le sommet.

.

.

C’est impressionnant, il y a deux cratères qui rejettent chacun des vapeurs de souffre. Le lieu est sauvage, hostile, on sent bien la force des éléments. Pendant l’ascension, le long de la route, on pouvait apercevoir de part et d’autre d’anciennes coulées de lave. Deux petites déceptions néanmoins : étant arrivés tard, nous n’aurons pas le temps d’aller voir le cratère et les grottes de l’autre volacn, ni la panorama sur la Laguna de Masaya. Et nous ne verrons pas non plus les fameux petits perroquets verts qui logent dans ces cratères. Apparemment, ils vivent et mangent le jour dans la jungle, et viennent se pieuter au fond du cratère, au milieu des vapeurs de souffre. Sympa, non ?

.

Le cratère et les vapeurs de souffre.

C’est l’heure de la redescente à pied, et Rémi et moi sommes un peu en manque de motivation… Encore une fois, la chance nous sourit, un type nous descendra dans son pick-up… Le soir, le gérant de l’hôtel, décidément bien cool, nous apprend que des danses folkloriques, avec aussi de quoi boire et manger, sont organisées dans l’enceinte du Mercado Viejo. On hésitait à se faire un resto mexicain, mais on se laisse tenter par cette « Verbena », comme ils l’appellent, et encore une fois, la surprise est bonne ! On mange bien, et on assiste à un enchaînement de concerts et de danses folkloriques très typiques et très spectaculaires. Y’a du level, comme dirait Tonio ! Nous rentrerons sur le coup des 22h30, crevés. Rhôôô ben dis, ce 27 décembre 2007 aura été une grosse journée !

.

Vendredi 28 décembre
Après une journée comme celle de la veille, il était normal de traîner un peu au lit… Bon, certes, 7h30, ce n’est pas encore le grand luxe, mais de toute façon, on n’avait plus sommeil. En revanche, les courbatures sont toujours là… Nous prenons le fameux petit déjeuner de l’hôtel, à 30 C$, recommandé par François. Effectivement, c’est bien copieux : gallo pinto (riz + frijoles), omelette aux tomates, salade de fruits (papaye, pastèque, bananes…), café et fresco de je-ne-sais-pas-quoi-mais-c’est-trop-bon (goyave ?). Parés, nous quittons l’hôtel Regis, nous sans remercier chaleureusement le gérant, et avant de partir pour Granada, nous faisons un petit détour par la mirador de la Laguna de Masaya, pour compenser la petite déception de la veille. Une fois à Granada, nous trouvons facilement « La Siesta », l’hôtel recommandé également par François et Stéphanie. Surprise : nous y retrouvons Sarah, notre collègue anglaise qui arrive à peine de Bluefields. Boris, le gérant français, nous offre le fresco de bienvenue et nous fait un très bon topo sur la ville. Suivant ses conseils, nous ferons une bonne boucle dans Granada. C’est une ville très jolie, avec des couleurs magnifiques (des jaunes et des rouges intenses), notamment aux alentours du Parque Central, avec la fameuse cathédrale.

.

.

Mais c’est aussi beaucoup plus touristique, et ça se ressent à tous les coins de rues. Mais qu’à cela ne tienne, nous nous en mettons encore plein les yeux et plein les cartes de nos appareils photos ! Le soir, nous mangeons au « Tercer Ojo », un restaurant que nous avaient recommandé François et Stéphanie. Ambiance très occidentale (lumières tamisées, musique douce européenne…), et prix qui vont avec ! Mais au final, c’était bien agréable, il faut l’avouer, de manger un bon poulet sauce moutarde et de déguster de la très bonne sangria !
.

3 commentaires:

Trolldad a dit…

Merci de toutes ces idées de menu que tu nous donnes. A force de manger comme ça, tu vas devenir gros et gras comme l'oncle Jean-Guy !

Bravo pour ton blog

Affectueusement

Papa et Maman

Max a dit…

M'en parlez pas ! Heureusement que François et Charles, deux nouveaux volontaires, sont arrivés avec de la motivation pour se bouger un peu !

Laurence a dit…

Wahou, c'est super ! On s'y croirait, on a l'impression de te suivre pour de vrai ! Les photos ont des couleurs magnifiques...

Est-ce que vous trouvez toujours quelqu'un pour vous aider au moment où vous en avez besoin ??? On dirait qu'il y a toujours qqun pour vous !!

Laurence

Où je suis passé pendant cette année...


Afficher Mes visites au Nicaragua sur une carte plus grande