Vacances sur la côte Pacifique...

...ou la découverte de l' "autre" Nicaragua

Vendredi 21 décembre
Départ 14h30 de la casa blueEnergy. Taxi sans problème, puis file d’attente à l’aéroport: Bienvenue à Bluefields : les files d’attentes n’existent pas, c’est la jungle ! Mais on finit par y arriver. Encore un peu d’attente, le temps pour moi de prendre quelques photos de l’avion que l’on va emprunter (pour Mat’lanu !). Comme prévu, c’est un tout petit avion à hélice, qui doit pouvoir prendre une vingtaine de passagers à son bord. Le vol est bien court ; nous survolons une jungle à perte de vue, avec de temps à autre une maison; voire un village; perdus au milieu de nulle part. Mais comment font ces gens pour vivre ?

Et si, ça vole ! Mathieu, des précisions sur l'engin ?

Les deux zoulous avec leurs cartes d'embarquement...

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Victor nous attendait à l’aéroport. Il est vraiment cool, ce mec. En plus, je le comprends vraiment mieux qu’en Septembre, ce qui prouve que j’ai fait de bons progrès en espagnol ! Nous faisons quelques petites courses en arrivant à la casa Ivan, qui nous permettent de constater que Managua (et toute la côte Pacifique, comme on l’apprendra plus tard…) est beaucoup plus occidentalisée que Bluefields : il y a tout ce qui nous a manqué pendant 4 mois, et à chaque rayon, on a envie de se faire une orgie avec Rémi… Mais nous restons raisonnables, et après un petit sandwich, une douche; après avoir retiré de l’argent et préparé nos sacs (ouais, euh… c’est ptet’ un peu dans le désordre, tout ça…), nous partons au lit, car une rude journée nous attend le lendemain.

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Samedi 22 décembre
Et bim ! Lever 5h et des bananes. Petit déjeuner orgiaque, avec des céréales et du lait. Vous vous rendez compte ? Un vrai bol de céréales ! Avec du vrai lait, pas un truc dégueux en poudre ! On part en taxi jusqu’au marché Israël Lewites, pour chopper un minibus pour León. On est contents de s’être levés tôt, puisqu’il y a déjà une bonne file d’attente (qui est respectée; ce coup-ci…). Nous prendrons le 3è minibus. Vers 9h, nous descendons du bus avec une première mauvaise nouvelle : Rémi a oublié sa casquette dans le bus, et le temps de s’en rendre compte, elle avait déjà disparue du bus… 9h30, nous arrivons à l’hôtel Big Foot. C’est ce à quoi je m’attendais : ambiance auberge de jeunesse, remplie de jeunes surfeurs/roots/babacools/… Mais avec Rémi, on n’est pas venus pour enfiler des perles, donc on n’aura pas le temps de faire la fiesta avec eux. De toute façon; on n’a pas le budget… Mais sinon, c’était bien « nice » : lits confortables, douches propres, piscine (quoique tellement petite que personne ne l’utilise) et surtout un billard.

La cathédrale de León

La Iglesia del Calvario

La Iglesia de la Recolección

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Me revoilà donc à León, 4 mois plus tard ! C’est une ville coloniale magnifique, assez petite comparée à Managua, et remplie de superbes églises. J’ai pris taquet de photos (comme dirait si bien Marie B), notamment depuis le toit de la cathédrale, la plus grande de toute l’Amérique Centrale, avec une vue sur 11 des 14 volcans de la chaine. Ici aussi, l’ambiance est assez occidentale, ça change de Bluefields… Mais il reste des coins où l’on reconnait le Nicaragua, comme par exemple le « Mercado », où l’on prendra un plat typique en guise de déjeuner.

Miam, y'a que du bon, vous trouvez pas ?

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Dimanche 23 décembre

Le réveil sonne une fois de plus à 5h. Rémi l’éteint aussitôt et se rendort. C’est toujours compliqué pour lui le matin… J’en profite pour aller préparer la pastèque qui nous servira de petit déj’. Nous rejoignons ensuite le Mercadito Sutiava en taxi pour prendre le bus direction Las Peñitas. C’est un bon vieux bus scolaires des USA, mais décoré, dans lequel les gens se ruent immédiatement après son arrivée. C’est beau le « Nica style ». La route est un peu défoncée ; mais le paysage est magnifique.

Après environ 50 minutes de route et de nombreux arrêts pour déposer des gens au beau milieu de la cambrousse, nous voici à Las Peñitas, petit bled très petit et très mignon, bordé par une longue plage de sable sombre. A peine arrivé à l’hôtel, je cours inspecter les vagues : c’est tout simplement parfait. 1 mètre, peut-être 1 mètre 50, bien glassy, vent offshore, et surtout, personne à l’eau (en même temps, il était très tôt…). Je vais tâter la température : l’eau est délicieuse. Inutile d’attendre plus, je remonte à l’hôtel (vous ai-je dit qu’il donnait directement sur la plage ?) et je m’empare d’une planche. La reprise du surf est bien difficile et j’ai très vite mal aux bras ! Après avoir pris quelques mousses pour réviser mon « take-off », je réussis à prendre quelques bonnes vagues.

Il fait rapidement très chaud et Rémi part s’abriter à l’ombre, car il craint beaucoup le soleil. A midi, nous mangeons sur le pouce, et après une petite sieste, je repars surfer. Rémi reste à l’abri du méchant soleil, c’est vrai que ça tape fort. Très vite, mes bras me lâchent, c’est ça le manque d’entraînement ! Il y a quand même quelques surfeurs qui sont arrivées peu à peu dans l’eau, et mine de rien, il y a du niveau ! Et l’autre surprise, c’est que ce ne sont pas seulement des étrangers, mais principalement des locaux, qui envoient du gros pâté !

Le soir, nous ferons une petite balade dans le village, puis nous mangerons un bon poisson frit dans un « comedor » local. Encore une bonne petite journée !