¡ Holá Todos !

Ici vous trouverez tout ce qu'il vous faut savoir sur le Nicaragua et ce que j'y vis... et c'est pas triste !! J'y suis depuis le mois de Septembre 2007 et jusqu'en Aout 2008.

Je m'appelle Maxime, et je travaille en tant que volontaire pour une ONG appelée blueEnergy, basée a Bluefields.

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enJoy...

vendredi 9 novembre 2007

2 jours à Monkey Point

Vendredi 2 Novembre en fin de matinée, Julie nous annonce à moi et à Rémi que nous allons profiter d’un voyage organisé par Allen, un type de la communauté de Monkey Point, pour y aller avec lui et aller checker un peu l’état de la turbine là-bas. Good news ! Nous sommes donc allés à l’atelier pour préparer les outils, la résine, la peinture, bref, tout ce qui était susceptible de nous servir pour une éventuelle maintenance/réparation. Moustiquaire, crème solaire + Biafine, anti-moustiques, bottes, vêtements qui ne craignent rien, et toc ! le sac est prêt. Départ le lendemain matin, avec la panga de l’INATEC, en prenant au passage la moitié de la communauté à bord. J’exagère un peu, mais on était quand même bien nombreux dans cette petite panga. La mer fut bonne à l’aller, même très bonne, comparée au retour : j’y reviendrai. Un paysage complètement vierge et constant défile sous nos yeux ébahis : une plage, bordée par la jungle, avec des collines qui s’élèvent en arrière plan. Puis le paysage se met à changer, les collines se rapprochent du littoral, les plages disparaissent au profit de dénivelées plus importantes (ouais, c’était pas encore les falaises d’Etretat, rassurez-vous…), les premières maisons apparaissent, encore bien isolées… On approche de Monkey Point ! Et puis finalement, après une succession de petites criques de plus en plus peuplées, nous y voilà. L’accueil est moins chaleureux qu’à Kahkabila, puisqu’on assiste d’entrée de jeu à une dispute entre villageois : un type se fait pourrir parce qu’apparemment, sa femme est partie au Costa Rica, profitant qu’il était à Bluefields, parce qu’il la battait. De manière générale, mais c’est aussi sûrement parce que j’y suis resté moins longtemps (2 jours, contre 6 à Kahkabila), j’ai beaucoup moins ressenti l’esprit communautaire à Monkey Point. Le village est très étendu, il n’y a pas de réel centre, et donc les gens se voient moins. Cela dit, il est vrai que les paysages sont formidables, je vous laisse apprécier :

Question boulot, la tour était déjà baissée quand nous sommes arrivés. Bomboy, le seul opérateur qui travaille réellement dans cette communauté, l’avait baissée après avoir entendu un bruit suspect, comme un frottement. Effectivement, peut-être y’avait-il un problème, aussi a-t-il un peu augmenté l’écart entre les rotors et le stator. Celui-ci étant le plus récent, puisque installé par Arnaud et Anne-Claire lors de leur tout dernier trip au Nicaragua, il n’avait pas encore brûlé.

Nous avons tout juste eu le temps de démonter les pales et le rotor externe avant la tombée de la nuit, puisque nous avions un peu traîné pour le déjeuner. Nous avons eu le droit à un Rondon au wary (sorte de cochon sauvage) : c’était pas mauvais, sauf que dans mon assiette, il y avait encore la peau, et a fortiori, les poils de la bête… Pas très appétissant… Le soir par contre, nous avons mangé du poisson frit excellent, digne de ce que j’avais déjà apprécié à Kahkabila. Nous sommes restés discuter dans la nuit avec Allen, puis nous nous sommes glissés sous la moustiquaire. Je me suis levé au beau milieu de la nuit, et j’ai vu le plus beau ciel de ma vie. Pas un nuage, pas de pollution, pas de lumière… une myriade d’étoiles… vraiment magique !

Dimanche 4 novembre : lever 5h30 pour aller préparer le p’tit déj’ : tortillas ! Je me suis tué les yeux à cause de la fumée du feu de bois, mais après on s’est régalé. Puis direction le sommet de la colline, où est perchée notre turbine, pour finir de bosser. Je me suis occupé de résiner et de peindre les pales pendant que Rémi et Julie faisaient des relevés GPS et une petite enquête sur la consommation de la communauté. Puis nous avons remonté tout le bazar et nous sommes allés nous baigner, puisque la communauté avait une réunion et qu’il fallait attendre que des hommes forts soient disponibles pour relever la tour. Le temps de faire un plouf, d’avoir le dos tourné en somme, et la tour s’était déjà relevée ! En plus, le bruit avait disparu, et tout semblait fonctionner correctement.


Avec tout cela, il était déjà l’heure de repartir direction Bluefields. Cette fois-ci, la mer était bien plus forte, la houle avait grossi, et qui plus est elle était orientée Nord-Est --> Sud-Ouest, alors que nous remontions vers le Nord, donc nous avons pris super cher. Avec Rémi, on s’est fait avoir en plus, puisqu’on était à l’avant de la panga, l’endroit où ça tape le cul le plus fort… La traversée fut rude, nos cous, nos dos et nos fesses en gardent encore un souvenir douloureux. Mais bon, c’était quand même bien Monkey Point, on y reviendra !

On prend des forces avant de repartir, et on en aura besoin !

Big Mama Style !

Bomboy, déjà un peu plus sculpté, non ?

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