Parce que ça ne pouvait plus durer, me revoici sur mon blog pour vous raconter un peu comment que c’est Bluefields… Bien, bien, par où commencer ? Je vous ai déjà dit où c’était (côte Caraïbe du Nicaragua, voir le tout premier article de ce blog pour ceux qui suivent pas…), et je vous ai déjà parlé de la casa blueEnergy, la maison des volontaires. Bien, repartons donc devant la maison :
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Le trajet le plus courant que j’effectue, c’est celui de la casa jusqu’à l’atelier où nous construisons nos éoliennes. C’est un trajet d’un petit kilomètre, que l’on fait à pied, et qui nous permet de se mettre d’entrée de jeu dans l’ambiance bluefileños. Il y a des gamins dans la rue, surtout que c’est les vacances en ce moment, des femmes qui tirent l’eau des puits et font la lessive sur des grands éviers de bétons, il y a (déjà ? et oui, il est 7h30 du matin, ça dure depuis une heure déjà…) des radios qui passent du reggaeton à fond les basses, et bien sûr il y a les innombrables taxis qui circulent à tombeaux ouverts, eux aussi avec la radio poussée au maximum, et qui klaxonnent pour attirer du client. Ouais, c’est sûr, au début, ça surprend un peu. Ça fait un peu peur aussi, car il n’y a que quelques rares mètres de trottoir sur ce trajet. Il n’y a pas que le décor, il y a aussi l’attitude des gens, le climat, les animaux… Il n’est pas rare de se faire interpeller par les gamins « ¡Hey, chele! ¡Dame un córdoba! » (Hey le blanc, donne moi un cordoba), ou juste « Gringo ! » (surnom par toujours chargé d’affection pour désigner les américains), ou de se faire siffler par des filles qui regardent passer le touriste du haut de leur patios. Des fois, il fait grand soleil quand on part, et à mi-chemin, une pluie torrentielle s’abat sur nous ! Les maisons de Bluefields ressemblent plus à ça :
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que à la nôtre. Il y en a aussi des comme ça (certains Nicas voient trop gros et ne peuvent finir leur maison…) :
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Cependant, juste avant de descendre la colline qui longe la BICU, l’université locale, une grande bâtisse jaune fait allure de palace, surtout que la situation est idéale : du haut de cette « colline », on a une vue splendide sur la lagune de Bluefields.
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On commence également à apercevoir la plus haute de nos éoliennes sur la droite :
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La BICU (Bluefields Indian and Caribbean University)
Virage en bas de la descente de la BICU
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On continue, laissant la BICU sur notre gauche, puis on arrive à l’INATEC, le lycée technique qui héberge notre atelier. Un petit bonjour au poste de garde, qui nous ouvre la grille, et une dernière montée, qui longe le « gymnase », terrain de béton couvert d’un toit de tôle sur lequel les élèves en uniformes (chemise blanche, pantalon bleu marine et chaussures en cuir noires) jouent au football, et nous voici devant l’atelier,
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qui arbore fièrement les logos de blueEnergy et de l’INATEC, encadré par les trois éoliennes, qui, soyons francs, ne tournaient pas toujours au top ces temps-ci, avant l'arrivée de la conférence…
La dernière tour (tilt-up) des 3 présentes à l'Inatec
La turbine de la Loma, la toute première construite à l'Inatec
2 commentaires:
J adore cette petite visite guidée, on s y croirait!
il manque juste le son du reggeton...;-)
alors comme ca on se fait siffler par les gonzesses? elles ont pas du voir des cheveux...
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