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Partons maintenant, toujours depuis la casa, de l’autre côté, direction : le centre-ville. La description précédente du décor est toujours valable. Une chose que j’avais oublié de mentionner, c’est que tous les 50 mètres, on trouve une « pulpería », petite « tienda » (bref un petit magasin, quoi) qui vend tout et n’importe quoi. C’est assez pratique, et ça dépanne bien. Quand il nous manque un petit truc à la maison (citrons, œufs, bananes, tomates, oignons, mais aussi bouteille de gaz, …), il suffit de faire une, deux, voire trois tiendas, et en général on trouve.
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Bien, nous descendons donc le long du barrio San Pedro, jusqu’à déboucher sur la Calle Central, toujours au milieu de la folie des taxis, qui doublent à l’arrache, avec un système de communication par klaxons pas toujours très accessible. En effet, le klaxon est indifféremment utilisé pour signaler à un client qu’on dispose d’une place, pour effectuer des dépassements, ou pour dégager un chien, un cheval, ou tout autre objet non identifié qui pourrait se trouver en travers du chemin. A ce propos, il semble qu’ici, les gens n’en aient rien à foutre de leurs animaux, d’où le fait qu’ils soient complètement périmés. Les chiens sont tout squelettiques et traînent tout le temps des maladies de peau. Les chevaux ne sont pas moins squelettiques, et pourtant, on leur fait porter des charges énormes toute la journée. Il n’est pas rare de voir des chevaux couverts de terre, avec une énorme entaillé sur le haut du garrot faite par des charges trop lourdes qui lui ont sciées le dos. Bon appétit bien sûr !
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Chevaux (trop) chargés et pas soignés...
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Si on continue, on laisse sur notre gauche le Parque Central et le Palacio Municipal. C’est en général sur cette place que se regroupe les foules pendant les grands événements de la ville, comme l’anniversaire de Bluefields, la fête nationale, la célébration de l’Autonomie de la région, et puis bien sûr (mais j’aurais l’occasion d’en reparler, et même sûrement d’y consacrer un article) pour la grande fiesta de Palo de Mayo, qui dure plus ou moins tout le moi de Mai.

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La Calle Central
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Toujours la Calle Central, un peu plus bas
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Les trois cocotiers que vous voyez sont paraît-il le symbole de Bluefields. Tombés leur de l'ouragan de 1988 qui a défiguré Bluefields (si, si, avant, il paraît que c'était super mignon !), les habitants les auraient remis debout. Et ça tient !
6 commentaires:
Ben dis donc t'as une sacré chance d'être par là bas Maxouille ...
je viens de passer un moment sur ton blog ...
Des moments uniques dans une vie .
Profite !
Ta photo de chevaux trop chargés et pas soignés.... ben c'est pas des chevaux, mais des ânes ou des mules mais bref, pas des chevaux.... Mais bon, ce que tu dis pour les chevaux est aussi valable pour eux...
A plus,
j aime bcp l expression "chevaux périmés"... c est un peu entre chevaux deprimés et depéris, enfin bref, ca veux tout dire!
et sinon ca veux dire koi "el gallo mas gallo?" c est un centre pour combat de coqs ou un restau francois?
aller a plus, keap it up!
Karpy
El Gallo Mas Gallo, c'est une chaîne de magasin d'électro ménager, genre Darty. C'est d'ailleurs le magasin qui a l'air d'être présent partout au Nicaragua (je l'ai vu dans toutes les villes où je suis passé).
Bref, rien à voir avec ce que tu proposais ! Mais y'avait de l'idée !
Eh, ils ont un magasin voués à mon culte! (el gallo mas gallo).
Je suis une star, même chez toi.
hey Maxouille arrete de dire que c'est moche t'as pas vu atlanta :-)
bon sinon je crois que marie a raison ils ont plutot de grandes oreilles tes chevaux... enfin bon ils sont sacrement moche quand meme!
bon sinon si il y a une chose a dire c'est que c'est pas a la tienda que tu vas chopper...
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