¡ Holá Todos !

Ici vous trouverez tout ce qu'il vous faut savoir sur le Nicaragua et ce que j'y vis... et c'est pas triste !! J'y suis depuis le mois de Septembre 2007 et jusqu'en Aout 2008.

Je m'appelle Maxime, et je travaille en tant que volontaire pour une ONG appelée blueEnergy, basée a Bluefields.

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Pour lire dans l'ordre chronologique, il faut commencer par la fin et lire de bas en haut.

enJoy...

dimanche 28 octobre 2007

Six jours à Kahkabila !

Jeudi 18 Octobre : départ à 6h45 de la casa blueEnergy. Je rejoins Danni, François et Stéphanie au port de Bluefields, pour prendre la panga vers Pearl Lagoon. Comme il y a beaucoup d’attente (au final, nous ne partiront pas avant 10h !), j’ai le temps d’aller m’acheter des bottes 5pour une éventuelle balade dans la jungle…), et François va acheter de la colle pour PVC. La panga est super chargée, les tubes de PVC rentrent à peine, mais on finit par partir… Arrivées à Pearl Lagoon, déjeuner rapide, on récupère deux trois outils et on repart direction Kahkabila avec la panga de la mairie. L’arrivée est géniale : vue splendide, accueil chaleureux, et ce qui frappe : le calme, la tranquillité… tout simplement reposant. Nous faisons un rapide tour de la communauté ; retrouvailles pour François et Stéphanie, qui y ont déjà passé quelques semaines, redécouvertes pour Danni qui y est venu faire une installation, et complète découverte pour moi ! La communauté n’est pas très étendue, on en fait vite le tour, et la seule chose qui perturbe la tranquillité, ce sont les enfants, débordants d’énergie, tout excités par notre venue ici. Eux aussi sont géniaux, mais ils sont crevants, un travail à temps plein, j’vous l’dit ! Ah oui, y’a aussi pleins d’animaux qui foutent un peu le bordel le soir…



Parlons un peu boulot. L’après-midi de notre arrivée, il n’y avait pas assez d’ « hommes forts » pour descendre et remonter la tour tilt-up, donc nous avons commencé à creuser la tranchée dans laquelle nous allions passer le troisième câble dans les tubes de PVC, pour relier la tour au panneau de contrôle. Quelques nicas nous ont aidés, donc on a été assez rapides.



La nuit tombe vite là-bas : après 17h30, c’est la nuit noire (bon, on a eu de la chance, il faisait pas encore trop sombre, puisque la Lune se faisait pleine…). Douche au seau d’eau du puit, (dans le noir donc…), petit dîner léger, puis on se cale sur les marches de la maison pour discuter avant de se glisser sous la moustiquaire pour dormir, au milieu de la cacophonie des cris de chiens, des chèvres, des vaches, des poules et des coqs… C’est d’ailleurs cette cacophonie qui vous réveille, à moins que ce ne soit le « la comida esta lista » lancé par Stéphanie et François, qui nous ont préparé le p’tit déj’ : tortillas de farine+sucre+levure, frites dans l’huile, trop bon ! Tant mieux car de grosses journées nous attendent. Dans les jours qui ont suivis, nous avons descendu et remonté la tour moultes fois, ouvert la turbine pour constater que le stator a lui aussi commencé à brûler. Ensuite nous avons fait passer non sans mal le troisième câble à l’intérieur de la tour, et puis nous l’avons fait passer dans les tubes de PVC dans la tranchée, jusqu’au panneau de contrôle situé dans l’école de la communauté. Enfin, nous avons enlevé l’ancienne boîte de rectifieurs du somment de la tour, et installé la nouvelle boîte au niveau du panneau de contrôle. A chaque levé et descente de la tour, il faut rameuter les hommes de la communauté, ce qui parfois n’est pas facile, surtout quand après il faut leur dire de rester car on a juste un petit détail à régler sur la turbine, et puis on la remonte juste après. Il est arrivé que l’on tourne le dos et que tout le monde se soit déjà carapaté !



La bouffe. Ça aussi c’est quelque chose… Rondon (mélange de poisson, plantins, bananes, yuka et/ou kikiski et/ou dashin, le tout cuit dans du lait de coco), poisson chat frit, tortillas, gallo pinto (= riz + haricots rouges…), boulettes de poisson… Que du bon, l’extase, et moi qui pensait que j’allais crever de faim dans ces communautés !

Samedi 20 Octobre : coup de fil de Guillaume qui vient de rentrer de Managua. Il faut qu’on aille à Set Net Point pour faire là-bas aussi le check-up de la turbine. Ça tombait bien puisque François et Stéphanie voulaient absolument aller aux Cayos de Perlas, des petites îles désertes et paradisiaques comme celles que l’on voit sur les cartes postales des Caraïbes. On fera donc un crochet par Set Net et on enchaînera sur les Cayos.

Dimanche 21 Octobre : journée de glande, ça fait du bien. Après le p’tit déj’ « habituel » aux tortillas, je pars me balder le long de la digue puis sur la plage, puis dans le village. Il y a un vieux tout bourré qui sert d’attraction au village. Il parle en espagnol, alors qu’ici tout le monde parle anglais créole, disant qu’il est le plus « valiente » car personne n’ose l’affronter. Finalement, après que tout le monde se soit bien foutu de sa gueule, quelqu’un l’a attrapé par le pantalon pour aller le foutre au lit. Ensuite avec Danni, on a regardé les jeunes du village se faire une petite partie de base-ball. Ils n’étaient vraiment pas mauvais, et pas mal équipés. Par contre on a renoncé à jouer, la partie est bien trop longue ! L’après-midi est tranquille aussi, grosse discussion avec Danni sur le travail, l’atelier, les autres ouvriers… J’en apprend beaucoup sur l’ambiance, la « face cachée » de leur vie. C’est génial, je suis content de réussir à aborder ce genre de questions avec lui, surtout en espagnol ! Puis rebelote, « pasearing » (exemple de spanglish, très utilisé ici…) sur la digue, petite bronzette… elle est pas belle, la vie ?

Lundi 22 Octobre : journée à placer sous le signe de la LOOSE. Dans l’idéal, nous devions partir tôt avec la panga d’Edgar, le chef de la communauté, direction Pearl Lagoon, pour faire de l’essence et chopper les papiers d’autorisation de sortie de la baie, car il y a un check point militaire. Ensuite, deux autres autres heures de panga, et nous voilà à Set Net, puis après avoir fait le check-up, direction les Cayos…
Nous sommes donc allés tôt avec Danni finir de ranger les outils dans l’école, mais quand nous sommes revenus à la maison, première mauvaise nouvelle : l’oncle d’Edgar était très malade et avait dû se faire emmener à Pearl Lagoon par la panga d’Edgar pour s’y faire soigner. Il a donc fallu attendre que la dite panga revienne pour partir. Finalement, nous quittâmes Kahkabila vers 10h (au lieu du 6h prévu initialement…). Voyage paisible avec Edgar jusqu’à Pearl Lagoon. Arrivés, on va acheter deux trois trucs avec Stéphanie, pendant que François et Edgar vont à la mairie pour les papiers. Ça prend encore des lustres, Edgar est même obligé de faire du charme à une secrétaire de la mairie pour avoir les fameux papiers (vive l’administration nicaraguayenne !). Puis (enfin !) nous allons faire de l’essence. Et là, énorme bad news… il n’y a plus une goutte d’essence dans tout Pearl Lagoon, ce qui est apparemment super rare. Comble de la poisse, nous n’avons même pas assez pour rentrer vers Kahkabila ! Donc François et Edgar se remettent en chemin pour retourner tout Pearl Lagoon à la rechercher de quelques galons d’essence… en vain. Bilan des courses : une journée à looser dans le port de Pearl Lagoon, pour finir par se faire tracter par un bateau super lent qui amenait de la glace pour les pécheurs de Kahkabila. Seul réconfort, encore un repas trop bon et trop copieux nous attendait, et au moins, on aura pris quelques couleurs…

Mardi 23 Octobre : Bon c’est mieux, mais c’est pas encore ça… Levés tôt, Danni et moi sommes partis finir le boulot. Guillaume ayant décidé de ne pas envoyer un autre stator pour remplacé l’ancien, stator qui aurait lui aussi cramé dans le mois suivant (ce en quoi je suis parfaitement d’accord avec lui), il fallait tout remonter, le rotor, la queue, les pales, baisser et remonter la tour (donc ressortir toutes les poulies, la corde…). Mais globalement, tout s’est bien passé, et la turbine tourne et semble fournir suffisamment d’énergie pour éclairer l’école et charger des téléphones portables, ce qui est tout ce qu’on lui demande en attendant de trouver une solution pour ces foutus stators qui crament.
On avait peur que Guillaume ne nous laisse pas aller aux Cayos à cause la journée de la veille, un peu « gâchée ». Mais je l’ai appelé, et je ne sais pas comment, j’ai réussi à négocier d’y aller quand même ! Bref c’est la fête, demain on part à Set Net puis aux Cayos, et cette fois rien ne nous arrêtera !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ca fait paiz de voir que tu vis des trucs de oufs mec! moi mes experiences se resument a manger des pizza et admirer les costumes d'halloween des jolies filles, qui etaient tres radines sur la quantité de tissu pour l'occasion;-)
C U!

Anonyme a dit…

ca a l'air de la balle tes aventures petit Vers'!!

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