¡ Holá Todos !

Ici vous trouverez tout ce qu'il vous faut savoir sur le Nicaragua et ce que j'y vis... et c'est pas triste !! J'y suis depuis le mois de Septembre 2007 et jusqu'en Aout 2008.

Je m'appelle Maxime, et je travaille en tant que volontaire pour une ONG appelée blueEnergy, basée a Bluefields.

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Pour lire dans l'ordre chronologique, il faut commencer par la fin et lire de bas en haut.

enJoy...

jeudi 10 avril 2008

Cinq jours au Corn Islands : quand je vous disais que c’était pénible les trajets…

Dans les traces des volontaires de l’an passé, nous avons terminé notre Semana Santa par un petit trip de 5 jours aux Corn Islands. Bon, je dis 5 jours, mais c’est en fait 2 jours de trajets et 3 jours réellement sur les îles. Car parti aux Corn Islands, ça commence comme ça…

Deux jours avant, nous étions allés voir s’il n’y avait pas moyen de réserver un bateau (on nous a dit que ce serait blindé). On nous dit que non, qu’il faudrait venir le jour J tôt (ouverture du guichet à 7h) pour acheter son billet. Soit. Jusqu’ici, on y croyait. La veille, nous nous sommes éclipsés relativement tôt de la petite fête organisée à la casa de procole par Julie, Seb, et leur troupe de potes nicas, mexicains et espagnols, qui allait nous accompagner par la suite, pour aller tranquillement nous coucher et « être en canne » pour le lendemain. Lever 5h30, p’tit déj’ express, bouclage de sac, taxi. On passe par la casa de protocole, réveiller la troupe, car quelqu’un nous a glissé à l’oreillette que a fiesta s’était prolongée bien tard. Effectivement, c’est une Julie avec une tête de zombie qui nous a ouvert. Nous voici donc sur le coup de 6h30 à faire la queue devant le guichet. La queue n’est pas très longue, on est plutôt bien placés : on y croît toujours ! Et puis le guichet ouvre. La queue n’avance pas bien vite, et au bout de cinq minutes, elle s’arrête franchement, et puis on nous annonce que le bateau est plein. « What the f**k ? », « ¡ Qué puta mierda ! », sommes-nous tentés de hurler. Il semblerait qu’encore une fois, le système de file d’attente nicaraguayenne nous ait joué un tour… et environ 10 personnes ont acheté les 200 places du bateau pour leurs 190 potes. Ou un truc de ce genre…

Bon, ben, passons au plan B, ou plutôt plan D, puisqu’à défaut de monter sur le Rio Escondido, nous partirons sur le Captain D, mais pas avant midi… Soit une matinée à tuer, que nous passerons dans un petit cafetin du port, avec la troupe de Julie et Seb qui émerge doucement mais sûrement. Et puis à midi, nous embarquons sur le Captain D, un gros ferry déjà noir de monde, sur lequel sont déjà chargés des camions, des pick-ups, la sono des Caribbean Taste, et tout un tas de bordel. Attention, j’ai dit qu’on avait embarqué. Ça ne veut pas dire qu’on était parti, loin de là ! Non, non, car avant ça, nous sommes entrés dans la phase classique où rien ne se passe, tout est immobile, bloqué, rien n’avance, et tout le monde semble attendre quelque chose qui n’arrive jamais. Cette phase de flottement typiquement caribéenne a eu le don de nous énerver gentiment. D’autant plus qu’une fois partis (vers 13h), nous avons fait un arrêt imprévu au Bluff (juste en face de Bluefields, pour ceux qui ne suivent pas). Bilan des courses, après s’être levés à 5h30, nous étions encore au Bluff à 15h. Pour vous donner une idée de notre énervement, il nous arrive très fréquemment de nous faire une journée au Bluff (lever 7h, départ en panga vers 8h30 – 9h, plage tranquillou et retour en début d’aprèm’…) en moins de temps que ça. Nous aurions donc pu, comme l’avait ironiquement suggéré François, partir au Bluff le matin, et chopper le Captain D au vol. Passons.

François cherche un coin d'ombre... Pas facile.

Le reste du trajet fut bien entendu très long, et encore, je m’étais calé sur des longs tubes de PVC de 4 pouces de diamètre, bien confortables, donc je ne pouvais pas trop me plaindre. Bien sûr, la pluie, le vent et les vagues sont arrivés au bout d’un moment, provoquant chez certains un mal de mer terrible, des quiches par-dessus bord, et tout le tin-toin. Il fallait voir l’arrière du bateau : sous une espèce de grande tente américaine, les gens étaient regroupés en tas, presque agonisant. On se serait cru dans un camp de réfugiés…
. Mais dès que le port a montré le bout de son quai, les nicas agonisants ont bizarrement retrouvé de leur vigueur, et aussi de leurs habitudes… Ce fut une bousculade sans nom pour descendre de ce fichu rafiot. Ah la la, ils changeront jamais ! C’est pas grave, nous aussi, on était content d’arriver…

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J adore la file d atente a la nica, mort de rire en lisant ca;-p
au fait tu t es couper le cheveux apres ou avant le voyage? parce q sur la derniere photo t as l air plutot touffu encore!
bien, ciao bambino!rci

Pebindum a dit…

petit update pour PE qui s'est fait une petite soiree lecture de blog. Bisous à toi et Fracape
--Pierre-Eloi

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