¡ Holá Todos !

Ici vous trouverez tout ce qu'il vous faut savoir sur le Nicaragua et ce que j'y vis... et c'est pas triste !! J'y suis depuis le mois de Septembre 2007 et jusqu'en Aout 2008.

Je m'appelle Maxime, et je travaille en tant que volontaire pour une ONG appelée blueEnergy, basée a Bluefields.

Ce blog est fait pour vous, mais merci de LAISSER UN COMMENTAIRE, car un post non commenté, c'est comme s'il n'était pas lu...

Pour lire dans l'ordre chronologique, il faut commencer par la fin et lire de bas en haut.

enJoy...

jeudi 24 avril 2008

Cinq jours au Corn Islands : jour à Big, nuit à Little

Nous sommes donc arrivés le mercredi soir, contents mais crevés, au port de Big Corn. Sans attendre, nous avons sauté dans un taxi pour nous rendre à la BICU, l’université de l’île, où nous étions censés loger. C’est un petit tuyau qu’Adrien, volontaire l’an passé, m’a filé. Pratique, une petite visite chez Vida Luz, notre voisine à Bluefields, qui se trouve être la sœur du grand chef de la BICU, et nous avions négocié 4 nuits gratos sur Corn Islands, sachant que les nuits d’hôtel là-bas pendant la Semana Santa se négocient plutôt à 10 $ minimum.
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Nous avons mangé au resto avec le reste du groupe, puis, crevés, nous n’avons pas fait long feu. Le lendemain, alors que les autres s’en allaient pour Little Corn, nous sommes restés nous balader sur Big Corn. Nous avons tenté le tour de l’île, en se disant que par la plage, ce serait un jeu d’enfant. Il n’y a que 12 km pour faire le tour… pfff, après nos 30 km de l’autre jour, trop facile ! C’était sans compter sur le fait que toute la côte Sud de l’île est couverte de rochers et de falaises…
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Qu'est ce que je vous sers ?
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Après avoir allègrement galéré (nous étions en tongues, inutile de le préciser ;-), nous avons débarqué dans une énorme propriété, semble-t-il privée, à en juger par le garde et son énorme chien. Il y avait une immense maison de type colonial, avec piscine, au beau milieu de la propriété, qui était pourtant à 100 mètres d’une petite plage déserte avec des vagues absolument parfaites. Devant ce spectacle, nous n’avons pas traînés, et ni une ni deux, nous étions à l’eau, dans un bon 2m-2m50… Tout simplement idéal ! La fin de la boucle fut plus facile, puisqu’après un déjeuner fort agréable sur la plage d’après, nous avons terminé par la route, qui ma foi, était bien jolie elle aussi. Le soir, un concert devait avoir lieu au stade, juste à côté de la BICU, mais il semble que ce fut un sacré fiasco, car nous avions vue sur la scène depuis notre chambre, et nous n’avons pas vu un seul artiste y monter. Au lit, donc.
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Vue de notre "chambre" sur le stade de l'île
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Grosse promotion : 4 débardeurs pour le prix de 3. Oui, difficile de résister...
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Vendredi, nous partîmes pour Little Corn, rejoindre la troupe. Levés à 9h, nous arrivions pile poil pour le départ de la panga qui relie les deux îles. Je retrouvai avec délice l’optimisation des transports que j’avais connue avec Rémi lors de mes vacances sur la côte Pacifique… Et c’est avec un peu moins de délice que je retrouvai la douleur d’être assis tout à l’avant de ces maudites panga quand la mer n’est pas d’huile, et que le moteur fait plus de 400 chevaux. Heureusement, la traversée n’excède pas 40 minutes, donc c’était moins pénible qu’un retour de Monkey Point, par exemple. La suite de la journée s’est répartie entre faire deux fois le tour de l’île (Little Corn, mon c… oui !) pour retrouver les autres, s’énerver et menacer de laisser tomber et d’aller retrouver les belles vagues de Big Corn, manger pour se calmer, et tomber par hasard sur Julie. Les affaires posées à l’hôtel où squattait le groupe, nous sommes allées faire un peu coup de snorkeling, et puis le soir, un gros rondon était prévu sur la plage.
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Le rondon sur la plage... Toute une tradition !
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La popote reste au chaud tranquillement...
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Alvaro, maestro del fuego
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Allez, c’est bien parce je sais que quelques distraits auront oublié la recette du rondom que je vous la redonne : en gros, on fait cuire dans du lait de coco (extrait avec de l’eau qui passe dans un lit de noix de coco râpée) un paquet de trucs : bananes plantins, yucca, quiquisqué, dashin, carottes, éventuellement quelques patates, et puis surtout du bon poisson pêché le jour même. Pas besoin de vous faire un dessin, c’était hyper bon. Avec Alvaro, un espagnol-basque qui bosse pour l’Unicef à Managua, on a fait un gros feu, et le « maestro del Fuego » s’en est occupé jusqu’au bout de la nuit comme un chef. Grosse soirée, plein de gens, de rire, de Cuba Libre… C’était bien cool de retrouver l’accent espagnol d’Espagne, bien fort, presque chuintant, et puis de continuer à constater que j’ai passé une soirée entière en parlant presque exclusivement espagnol sans avoir à réfléchir. Samedi, retour à Big Corn. Pas beaucoup d’activité, puisque nous avons passé pas mal de temps dans les transports. Un peu de shopping touristique pour François et Charles, une petite carte postale pour Rémi (hé, hé, hé…), et puis direction l’Anastacia, un petit bar où s’échauffaient les musicos de Caribbean Taste. Ce nom vous dit quelque chose ? Normal, il s’agit du groupe qui a joué pour l’anniversaire de blueEnergy en décembre. Personnellement, j’adore ce qu’ils font, aussi, c’était un plaisir de les retrouver ici. En plus, ce bar était super sympa, jonché sur des pilotis au milieu d’un « snorkeling park ». La soirée s’est terminée au stade de Corn Island, où un grand concert était organisé. Sabu, Caribbean Taste, et beaucoup d’autres stars locales s’en sont données à cœur joie pour nous en mettre plein les yeux et les oreilles. Une très belle clôture de ces jours de vacances dans les îles.
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Décidément, difficile de se lasser de ça...
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Il ne nous restait que l’ultime épreuve, le retour vers Bluefields, toujours avec le Captain D. Mais cette fois-ci nous allions dans le sens de la marée, et la traversée n’a pas été aussi longue. Une fois les adieux au groupe des Managuayens ( ?), nous retrouvions la maison complètement transformée par Guillaume. Mais tout ça, c’est une autre histoire…

2 commentaires:

Anonyme a dit…

ton meilleur article depuis le début de ce blog ... ça va tellement être stylé quand on pourra parler espagnol tous les deux !! (chu pas une star mais j'ai cinq ans de cours derrière moi ... on pourra communiquer jpense ^^)
En tout cas t'as l'air de t'éclater et ça me fait plaisir !

Moi je suis toujours en vacances, je profite un peu avant le raz-de-marée du bac, auquel suivra celui de sciences po auquel suivra celui des études supérieures ...
En tout cas, profite-bien là-bas !

Tonio

Trolldad a dit…

Ouf ! Nous étions impatients d'avoir la suite de l'histoire après cette entrée en matière § Vivement la suite ("ceci est une autre histoire")

Affectueusement

Papa

Où je suis passé pendant cette année...


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