Un petit aperçu d'une partie du trajet
30 km à pied, ça use les souliers !
Charles se régale de l'eau d'une coco de agua...
... ce qui lui donne de l'inspiration photographique !
Ça faisait depuis les vacances avec Rémi que je n’avais pas marché comme ça, mais c’était bien sympa. En bonus, on avait Alex qui grimpait aux cocotiers pour descendre des noix de coco quand on avait faim et/ou soif, ou qui nous a débusqué des papayes et de la canne à sucre dans le bush.
Fin de la plage : on va rentrer dans le bush !
Alex, à peine descendu de son arbre, se met à table
Sortie du bush sur une des dernières pointes avant Monkey Point
Un dernier petit effort...
... et on y est !
Quelques impressions à chaud :
- marcher 6 heures sur une plage un peu inclinées, ça fait mal à la cheville gauche…
- marcher dans le bush ensuite, c’est de la rigolade.
- pour info, Alex avait une entaille de 4 cm de large et de 1 cm de profondeur dans le pied gauche. Il n’a commencé à broncher qu’à l’entrée dans le bush… Ils sont fous, ces nicas !
Le lendemain, nous sommes allés pêcher (enfin, on a essayé, la pêche n’a pas été très miraculeuse) sur une île en face de la communauté. 4 mois après mon premier passage ici, la communauté a subi une nouvelle déforestation, mais reste toujours incroyablement belle. Je ne saurais mieux la décrire que Bruno dans son propre blog, aussi je vous invite à consulter cet article si vous êtes un peu curieux. Monkey Point est en effet bien plus au centre de l’actualité qu’il n’y paraît…
Une vue qui vaut bien la longueur de la marche
Ouais... j'ai encore un peu de boulot avant d'arriver à ça !
Le retour en panga fut très pénible. La panga en pleine mer, c’est beaucoup moins sympa que sur le Rio Escondido, y’a les vagues et le vent en plus, et du coup ça mouille et on a froid. Mais au moins ce coup-ci, je ne m’étais pas mis tout devant, donc mos dos et mon derrière ont été sains et saufs. C’est déjà ça.

PS : pour ceux qui seraient vraiment attentifs et qui avaient remarqué que j’avais promis des photos dans un de mes articles du mois de Décembre, les voici enfin, et c’est ici.
PPS : vous avez vu ? Je n'ai pas parlé de bouffe dans cet article ! Je vous rassure, on a quand même très bien mangé ;)

En face de la maison

Arrivés en bas de la rue principale, on tombe sur une rue parallèle au port, qui n'est pas directement accessible depuis la rue, sinon par des petits « callejones » (sortes de petites traboules, pour les Lyonnais). Il y a en fait l’embarcadère (ou « muelle ») principal, et tout un tas d’autres « muelles » qui déservent d’autres destinations. Ainsi l’embarcadère principal dessert plutôt le Nord (El Rama, Pearl Lagoon), alors que d’autres embarcadères, plus au sud, desservent El Bluff, Rama Mainland, et les communautés du territoire Rama comme Monkey Point et Punta de Aguila. Je vous laisse admirer ces vues de Bluefields depuis la lagune. C’est réellement depuis la lagune que l’on se rend compte que Bluefields est vraiment très étendue. C’est un peu triste à dire, mais après 6 mois passés ici, je ne connais qu’une très petite partie de la ville. Et à cause de l’insécurité dans certains quartiers, il est probable que je n’en connaisse pas beaucoup plus d’ici mon retour en France… 



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