¡ Holá Todos !

Ici vous trouverez tout ce qu'il vous faut savoir sur le Nicaragua et ce que j'y vis... et c'est pas triste !! J'y suis depuis le mois de Septembre 2007 et jusqu'en Aout 2008.

Je m'appelle Maxime, et je travaille en tant que volontaire pour une ONG appelée blueEnergy, basée a Bluefields.

Ce blog est fait pour vous, mais merci de LAISSER UN COMMENTAIRE, car un post non commenté, c'est comme s'il n'était pas lu...

Pour lire dans l'ordre chronologique, il faut commencer par la fin et lire de bas en haut.

enJoy...

mercredi 11 juin 2008

¡ Mayo Ya !

Nous sommes en Juin... Bientôt 10 mois depuis mon arrivée au Nicaragua. Je voudrais revenir un peu sur la folie que fut le mois de Mai à blueEnergy, à l’image de ce qu’il est chaque année pour la population bluefileños. En effet, le mois de Mai est le mois du « Palo de Mayo », grande fête qui fait la célébrité de Bluefields à travers tout le pays. C’est d’ailleurs l’image de ces carnavals, danses très sensuelles (booty shaking, comme disent les américains) d’origines africaines, et musiques caribéennes que les gens de la côte Pacifique ont de Bluefields. Un peu restrictif, je vous l’avoue… Mais parlons de notre folie à nous. Pour commencer, voici un petit diagramme d’occupation de la maison, pour vous donner un petit aperçu de la logistique qu’il a fallu développer :
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Pour commencer, une délégation de bE France, à savoir Lâl Marandin, co-fondateur de blueEnergy et président de blueEnergy France, Matthieu Poulet, un pote de Lâl très impliqué (notamment financièrement…), et Maïté Niel, ancienne volontaire en 2005, secrétaire de bE France, est venue prendre des news sur le terrain. Ils en ont profité pour faire des interviews de tous les volontaires français, en particulier des VSI. Ensuite, Mathias et Philibert, son cousin, son descendus depuis San Francisco pour une « visite de routine ». Colette, la mère de Guillaume et Mathias, Maurice, son compagnon, et Barbara, une amie de la famille, se sont ajoutés à tout ce beau monde. C’était d’ailleurs inédit de regrouper sous le même toit tous les fondateurs de blueEnergy : Colette, pour avoir suscité chez ses fils l’envie de venir monter le projet au Nicaragua, et Mathias, Lâl et Guillaume, pour l’avoir fait évoluer jusqu’au point où il en est. Ensuite, trois nouveaux volontaires américains sont arrivés : Maya, architecte, va travailler sur le projet CERCA (kezako ? on y reviendra, une autre fois…) ; Lynn et David, vont partir vivre deux mois complets dans la communauté de Monkey Point. Et enfin, le « film crew », trois amis de Guillaume, sont venus pour tourner leur documentaire. 23 personnes au plus fort du mois !
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Photo du groupe (et il manque encore pas mal de monde !)
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Bien sûr, tout ce monde ne pouvait pas rentrer dans la maison des volontaires, déjà bien pleine. Aussi, Guillaume a dû mettre un gros coup de pression à ses ouvriers (et à nous autres les volontaires, accessoirement…) pour finir la première phase de construction de sa maison. En moins d’une semaine, sa maison s’est complètement transformée : sol, carrelage, salle de bain, plomberie, électricité, tout a été terminé à une vitesse fulgurante. Sur ce chantier aussi, beaucoup de monde ! Autre élément de folie : Marie organisait la première semaine de formation des opérateurs, dans notre atelier de l’Inatec. Au programme, une semaine de formation théorique et pratique en alternance, avec des cours données à la fois par des volontaires, et par les ouvriers de l’atelier.
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Opérateurs de Punta travaillant sur la turbine, sous l'oeil vigilant d'Octavio et de Lynn
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BonBoy, notre rasta-opérateur de Monkey Point, reçoit son diplôme des mains de Dionisio, directeur de l'INATEC-IPCC
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Une super occasion pour moi, juste avant le voyage à Monkey Point et Punta de Aguila, de faire connaissance avec les opérateurs de Punta, et de mieux connaître ceux de Monkey Point. Ce voyage a déjà été plus ou moins raconté dans un autre post, je vous laisse vous y reporter. La seule semaine un peu cool a été celle qui a suivie le retour de Monkey Point. J’ai pu me mettre à fond dans le boulot, mais j’y reviendrai dans un prochain post. Je vous laisse avec quelques photos du Palo de Mayo, une vidéo (un peu sombre, mais ça vous donnera une petite idée… il faut le voir pour le croire !) et puis un peu de musique !
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Booty shakin' : Shake, baby, shake !
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Miss San Pedro (mon quartier !)
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Miss Nueva York, ma préférée (forcément ;-)
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Ça c'est la musique qui accompagne le défilé du 31 au soir. Il faut imaginer un immense cortège de danseurs et danseuses accompagnés de banda et de tous les badeaux, défilant dans les quartiers de Bluefields au son du "Toulouloulou, pâss unda" (Tulululu, pass under, pour ceux qui n'auraient pas lu mon article sur l'anglais créole). Pass under, puisque la foule fais une grande chaîne et forme un immense "pont" sous lequel on passe 2 par 2 pour ressortir de l'autre côté et ralonger le pont (oui, oui, comme en maternelle, c'est ça...). Le truc marrant, c'est que le pont finit par faire 2 kilomètres de long, et c'est bien crevant de faire tout ce chemin accroupi, et en rythme !
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Ça c'est le type de danse, le fameux "booty shaking". C'est assez fou de voir ces gamines d'une douzaine d'années se déhancher avec une telle aisance et une telle vitesse...

1 commentaire:

Mat Riouf a dit…

Finalement, les filles chez toi non rien à envier aux cariocas. Le moyen orient à sa danse du ventre, l'amérique latine c'est juste de l'autre côté.

Où je suis passé pendant cette année...


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